Mises à jour de avril, 2011 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • Alf Raza 13 h 41 min le 22 April 2011 Permalien | Réponse  

    Pâque en un seul pack 

    Des nouvelles qui met du baume au cœur avec l’annonce de la mobilisation de près de 3 000 hommes, militaires, gendarmes et policiers confondus repartis sur l’ensemble du territoire national malagasy pour sécuriser l’ile en ce week-end pascal. Bien sûr, il ne faut pas se bercer d’illusion et se dire qu’enfin on sera en sécurité partout où on sera, loin de là, mais pareil effort est à louer car sortant de l’ordinaire. Il est vrai qu’avec l’insécurité latente que vit au quotidien le malagasy lambda, le temps n’est pas toujours à la joie, pour une fois, les festivités pascales ne seront pas du superflu. On est enclin à se demander pourquoi pareil action restera dans le domaine du ponctuel ? Si c’était faisable au moins une fois dans l’année, alors il n’y a pas de raison pour que cela ne se fasse tout au long de l’année ! Question de volonté et d’organisation, car le personnel est là et bien là. La présence qui rassure se fait rare, tant en ville qu’en campagne, et pourtant, la visibilité des représentants de l’ordre est déjà un gage de sécurité pour la population tout autant qu’un frein plus qu’évident pour les malfaiteurs, « la peur du gendarme est la première des sagesses » disait-on du temps de la colonisation. Ca en ferait rire plus d’un malfrat actuellement vu l’acoquinement des brigands et de certains représentants de l’ordre rapporté par les quotidiens malagasy qui n’est plus un mythe mais une réalité dure à avaler. Mais tout de même, il n’est jamais trop tard pour bien faire, ailleurs sous d’autres cieux plus civilisés la seule présence des policiers et gendarmes en uniforme, en armes, en dissuade plus d’un de commettre un délit. Mais bon, on peut toujours rêver quoi !

    Il faut se rendre à l’évidence toutefois, étant un pays où tout reste à faire, on ne peut pas demander la lune ! Vu le rang où la Grande Ile a été classée et dont les relations diplomatiques telles la Turquie s’est fait fort de rappeler en émettant une invitation à un certain sommet destiné à une certaine catégorie de pays, il serait facétieux d’espérer un maintien permanent de la pression de sécurisation qu’on compte appliquer pour ce week-end pascal ; autant ne pas chiffrer le coût que cela demanderait, ça donnerait le tournis et des nuits blanches aux préposés de la finance publique.

     
  • Alf Raza 19 h 22 min le 21 April 2011 Permalien | Réponse  

    Italie, la planche de salut de service 

    Ailleurs, dans un pays qu’on a l’habitude de porter aux nues, le point d’indice, qui sert de base au calcul de la rémunération des fonctionnaires, ne sera pas revalorisée. En 2011 et 2012, la France, car c’est d’elle dont il s’agit, s’est engagée à assurer une progression raisonnée du pouvoir d’achat des fonctionnaires en s’abstenant d’augmenter le point d’indice qui est un des éléments assurant l’augmentation du pouvoir d’achat. Dire à force de mystifier le système français, on a fini par croire que là bas tout va bien dans les meilleurs des mondes et pourtant, à les entendre, ils sont plutôt à plaindre ces fonctionnaires français. Contrairement à ce qui se pratique dans la grande ile où c’est devenu une tradition d’augmenter bon an mal an l’indice des fonctionnaires d’au moins 10%, surement un signe de bonne santé du pays, les français, du moins les fonctionnaires, sont astreint à se serrer la ceinture. Finalement, il n’y a pas de quoi s’inquiéter pour la Grande Ile, tout baigne !

    D’autant que dans le contexte de hausse de prix du baril de pétrole, le président de la HAT a pu trouver la parade en imposant des tarifs relativement bas aux pétroliers locaux non sans faire grincer les dents à ces derniers. Quoiqu’il en soit donc, les automobilistes pourront continuer à rouler tranquille, en appuyant moins sur l’accélérateur histoire d’économiser un peu et polluer moins. Même la compagnie aérienne nationale Air Madagascar qui a failli être admise sur la liste noire des compagnies aériennes par les autorités européennes s’est vu être remonté le moral, avec la promesse d’un remède miracle. Bref, il y a de quoi voir la vie en …rose. Tout est loin d’être morose. La parade d’Air Madagascar ne s’est pas fait attendre, l’exploitation continuant toujours, des affrètements sont prévus à compter du 21 avril 2011 pour assurer les vols entre Madagascar et la France. Ainsi, un Boeing 767-300 ER, encore et toujours, « d’Air Italy » sera affrété pour assurer les engagements déjà contractés. Décidemment, quel que soit le régime de transition, l’Italie est l’ultime bouée de sauvetage pour une ile en déperdition. Une dizaine d’années auparavant, une certaine compagnie « Blue Panorama » était venue à la rescousse pour relever la tête d’Air Madagascar. Depuis, Blue Panorama a fait du chemin pour avoir une certaine envergure si ce n’est une envergure certaine. Surprenant que le salut vienne toujours d’ailleurs.

     
  • Alf Raza 19 h 21 min le 21 April 2011 Permalien | Réponse  

    Allez savoir pourquoi ! 

    Toute proportion gardée, ce qui se trame à Analakely et ses environs est à l’image même de ce qui se passe à grand échelle dans la Grande Ile. Rien qu’à voir le capharnaüm qui y règne, il ya de quoi se poser des questions. Bien sur, des efforts ont été consentis par la CUA afin de rationnaliser les places de marché qui se sont instaurées de fait à Antananarivo, mais plus des actions sont entreprises, plus le désordre gagnent du terrain, c’est à ne rien y comprendre. La logique commence à être adoptée quant à la régulation du trafic dans les rues et les avenues de la capitale : la police municipale, car elle existe, est toute indiquée pour s’en occuper. Autant les laisser faire et gagner en effectif pour la police nationale dont la vocation première qu’est la sécurisation des biens et des personnes a plus que souffert du manque d’effectif et la mauvaise répartition des tâches. Il est grand temps que les éléments de la police nationale se décrassent pour patrouiller et se faire voir partout pour dissuader les malfaiteurs de tout acabits, de jour comme de nuit, s’occuper de sécuriser le peuple en somme et s’occuper moins des grosses pontes et des fortunés qui sollicitent leurs services en permanence grevant par conséquent la disponibilité en homme le cas échéant.

    On s’entend dire ces derniers jours que les éléments de la police nationale sont en sous-effectif, mais peut-on sortir de bons, et réels, états de l’utilisation de ces effectifs ? Assurément non car cela gênerait pas mal de gens ! Quand on voit des magasins ou des entrepôts gardés en permanence par des hommes en armes, on ne peut qu’être dubitatif et se demande pourquoi c’est le cas alors qu’il est sur et certains que ces entreprises ont les moyens de louer les services de société de gardiennage. Autant d’hommes pour des particuliers alors que la majorité se fait braquer et attaquer justement parce que la présence des forces de l’ordre n’est que « platonique » chez ces gens, les policiers et gendarmes étant occupés ailleurs ! Rien que pour l’exemple, de jour, bon nombre de stations services se font garder par des policiers en arme dans la capitale, une rareté de par le monde ! Des grandes surfaces se font sécuriser par des gendarmes en armes, encore une rareté ! On est bien parti pour battre des records, à moins que ce soit déjà le cas, allez savoir ! Et pourtant on trouve cela si normal, si banal ! Alors, de quoi on se plaint !

     
  • Alf Raza 10 h 46 min le 19 April 2011 Permalien | Réponse  

    Chimérique, la FFKM est… 

    Décidément, courir après des chimères ne fait pas peur à certains politiciens. Les appels du pied vers la FFKM, Conseil œcuménique de Madagascar, se font de plus en plus pressants de la part de certaines entités afin « d’intercéder » dans la résolution de cette crise. Ainsi, dernièrement, les jeunes MFM ont argués que seul un dialogue facilité par le FFKM entre les 4 chefs de file pourrait résoudre définitivement la crise politique malagasy. Un scénario que bon nombre d’observateurs estiment pouvoir réussir mais qui se heurte à hic : la dénommée FFKM est moribonde pour ne pas dire morte ! Comment peut-il en être autrement avec les dissensions et autres provocations qui ont eu lieu au tout début de la crise ? Il y a eu de quoi en retourner « la veste » ! D’ailleurs, la réelle représentativité de la FFKM pour la communauté chrétienne à Madagascar ne tient plus la route, les proportions ont sensiblement évoluées en défaveur de cette entité, la mettant en position minoritaire sur l’ensemble de la population chrétienne de Madagascar. Alors, pour la question notoriété c’est ratée ! A moins d’élargir la FFKM et d’accepter d’autres obédiences, celle-ci ne représentera plus que l’ombre d’elle-même.

    Les quatre grandes églises regroupées au sein du FFKM ont certes joué des rôles importants dans la vie sociopolitique par le passé mais ce temps est désormais révolu. Avec les prises de positions ouvertes des hommes d’église, l’estime de la population envers cette entité est descendue au plus bas. D’autant que des ombres qui ressurgissent du passé se font de plus en plus présentes dans le quotidien, les « Ampanjaka, Tangalamena et Andriana », roitelets et princes malagasy, ont commencé à se fédérer en différents groupements et donnent de la voix n’hésitant pas à montrer leurs inquiétudes quant à l’avenir du pays. Il ne faut pas oublier que Madagascar n’est pas chrétien à 100%, au risque de choquer, il faut reconnaitre que les proportions de chrétiens et non-chrétiens se départagent presque de moitié, l’influence chrétienne se faisant sentir surtout dans les grandes villes et alentours. Hors des grandes agglomérations, l’influence et l’autorité des chefs traditionnels sont largement prioritaires. Il est fréquent de voir encore des gens procéder, lors de festivités ou autres évènements, à des « joro », ce rite traditionnel du sacrifice d’un zébu aux ancêtres. Alors, en cette période d’assoupissement caractérisé de la FFKM, faire appel à elle serait un non-sens, n’ayant même plus en elle une légitimité majoritaire.

     
  • Alf Raza 8 h 18 min le 15 April 2011 Permalien | Réponse  

    A quelque chose malheur est bon 


    Comme quoi les malheurs des uns font le bonheur des autres. Aux dernières nouvelles, le conflit qui perdure en Libye vient de la disqualifier pour l’accueil de la 11ème édition des championnats d’Afrique junior prévue s’y tenir du 25 au 31 Juillet prochain. Avec Tripoli en état de siège, on voit mal comment pareil évènement pourrait s’y passer. Plus opportuniste que jamais en cette période de disette, Madagascar s’est vu attribué l’organisation de ce « sommet » africain. Bien sûr, le choix s’était posé également sur l’Afrique du Sud mais la Grande Ile l’a emporté sur l’Afrique du Sud. Peut-être que la force de l’habitude en matière de vote a donné raison à Madagascar car Il a fallu trois tours de vote pour départager l’Afrique du Sud et la Grande Ile, les deux premiers s’étant soldés par une égalité parfaite dans les votes des représentants des pays présents à l’Assemblée Générale de l’Union Africaine de Judo organisée à Dakar au Sénégal, c’est archi-sur, les votes les malagasy en connaissent un rayon ! Au moins avec une telle compétition, les malagasy se sentiront moins seuls. Du coup, la fierté d’être un hôte pourrait bien booster la fierté nationale qui est en chute libre en ce moment.

    Comment pourrait-il en être autrement avec les déboires de ce qu’on se plaisait autrefois de nommer « fleuron nationale » qu’est la compagnie aérienne nationale malagasy ? Les coups de massues de l’agence européenne de contrôle des avions étrangers, la Safety Assessement of Foreing Aircarft (SAFA), qui en un trimestre a entendu deux fois les responsables d’Air Madagascar s’expliquer sur les ennuis techniques en assommeraient plus d’un. Ces derniers temps on s’est trop habitué à attendre le verdict de telle ou telle instance que la date du 20 avril prochain avancée par la SAFA semble si lointain et pourtant si proche. En cas d’avis négatif, la compagnie aérienne nationale malagasy pourrait être carrément interdite de vol à destination de l’Europe. La date du 20 avril est si loin et si proche, et pourtant les ennuis techniques ne cessent d’arriver, ne serait-ce que pour les deux vols internationaux du weekend dernier, l’un au départ de la Chine et le second dimanche au départ de Roissy Charles de Gaulle. Bien sombre sera l’horizon de la Grande Ile en cas d’interdiction de la SAFA, l’Europe sera exclusivement aux européens pour le transport aérien au départ et à destination de l’Ile Rouge !

     
  • Alf Raza 8 h 57 min le 14 April 2011 Permalien | Réponse  

    Et maintenant aboule le fric 

    C’est surement en passe de devenir un standard dans les pays africains francophones lors des arrestations de personnalité politique : cueillir les gens en petite tenir sinon à défaut les dénuder. Avec les vidéos et les photos sur le net, voir le couple Gbagbo et ses hommes en petite tenue prête à réfléchir. Etonnant qu’Ouattara commence déjà à prêcher la réconciliation alors que ses partisans se délectent en publique via la télévision ivoirienne des scènes humiliantes de l’arrestation de Gbagbo et sa clique, les pro-Gbagbo en seraient-ils satisfait ? Il serait miraculeux d’avoir un réel cessez-le feu après ces arrestations, la violence ne pourrait qu’être présente avec les factions armées qui se refuseront à une reddition et continueront d’écumer les brousses et les campagnes à ne pas en douter. En tout cas, après les frappes « chirurgicales » françaises sur les positions défensives de Gbagbo, la France et l`Union européenne n’ont pas hésité à débloqué environ 580 millions d`euros d`aide d`urgence en faveur de la Côte d`Ivoire afin de soutenir Alassane Ouattara à se stabiliser après l`affrontement, couteux, avec Laurent Gbagbo.

    Pour sa part, la Grande Ile est toujours dans l’expectative, l’attente d’une reconnaissance qui tarde à venir et la venue de la manne nourricière des aides internationales qui se font désirer sont en train de ronger à petit feu la population malagasy. Malgré le ballet diplomatique que l’on remarque du côté du ministère des affaires étrangères, telle la visite de l’équipe de la Commission de l’Océan Indien (COI), dirigée par son président, Dr Arvin Boolell,couplée à autre visite d’une délégation de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) conduite par M. Hugo Sada, ou encore du côté de la présidence avec la visite de l’Ambassadeur de la République de Turquie à Madagascar, SEM Ercumünd Ahmet Enç, la plèbe malagasy reste toujours suspendu aux lèvres des décideurs de la SADC qui tiennent entre leurs mains le sort du pays. Le dessin du prochain sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se dressant avec un couperet pour trancher sur le cas de Madagascar marquera surement les esprits des politicards de tout bord. Les actions de lobbying doivent battre leurs pleins en ce moment pour faire pencher la balance chacun en leur faveur, sombre perspective pour ces messieurs qui vont siéger à ce sommet extraordinaire de la SADC.

     
  • Alf Raza 8 h 32 min le 12 April 2011 Permalien | Réponse
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    Kadhafi, le lion du désert survivra via sa feuille de route 

    En Libye, à l’instar d’Omar Al Mokhtar le chef spirituel de la résistance armée des Bédouins, opposés à la colonisation de leur pays par l’Italie, Kadhafi résiste et tient tête aux attaques multiples perpétrées contre son clan et ses fidèles qui loin d’être vaincu se redressent fièrement. La diligence de la communauté africaine pour avancer des solutions à la situation en Libye peut laisser perplexe quant à l’impartialité des têtes dirigeantes de cette entité africaine. Car la célérité avec laquelle une feuille de route a été établie, soumise et acquiescée peut laisser plus d’un malagasy sur son cul ! Le président sud-africain Jacob Zuma, après une réunion à Tripoli entre le leader libyen et une délégation dont il a fait partie, a déclarer sans ambages : « La délégation du Frère Leader a accepté la feuille de route comme nous l’avons présentée » (…) « appel sera lancé à l’Otan pour qu’il cesse ses bombardements afin de donner une chance à un cessez-le-feu » (sic). Tout simplement !

    Le vieux lion du désert s’en sortira donc, en une pirouette, laissant les insurgés sur leurs derrières ! Une mauvaise posture, car l’accalmie une fois atteint, les chasses aux sorcières seront ouvertes des deux côtés. Et comme les deux camps sont passés par les armes … Les pays limitrophes comme les pays « clients » de la « Libye pétrolière » ne veulent pas que la situation s’enveniment et s’éternise, vu que le cours du baril de pétrole devient incontrôlable, il est temps que ça cesse. Affaire de gros sous donc d’où l’intérêt d’arrêter la guerre qui y est menée. Contrairement à ce qui se passe à Madagascar où personne dans la communauté internationale ne s’inquiète trop que ça s’éternise ou s’envenime, vu l’insularité et le très peut de valeurs ajoutées dont la Grande Ile peut disposer…A force de jouer dans le contemplatif, l’Ile Rouge fini par ne plus intéresser personne. Le malagasy s’est trop habituer à se croire riche, riche de son sous-sol inexploité, pillé et dilapidé, riche de sa faune et de sa flore si particulières en passe disparaitre, riche de sa population affamée et mal instruit, et bien d’autres idées fausses qu’on aime à véhiculer sans avouer que tout cet ensemble, mal exploité, n’a créé et ne crée en somme que très peu de valeurs ajoutées. Avec cette feuille de route éclaire pour la Lybie, on se rappelle au bon souvenir d’un proverbe malagasy « ny omby mahia tsy lelafin’ny namany » (le zébu maigre n’est pas léché par ses comparses), la grande ile est en fait un problème subsidiaire.

     
  • Alf Raza 14 h 06 min le 9 April 2011 Permalien | Réponse
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    Une guerre qui n’en est pas une 

    Le conflit armé en Côte d’Ivoire a pris une autre dimension que d’aucun se refuse à reconnaitre, pourtant, le quotidien « Le parisien » a écrit dans ses lignes une déclaration du ministère russe des Affaires étrangères (…) «Il faut absolument régler les aspects légaux de l’action des troupes de maintien de la paix de l’ONU et du contingent français en Côte d’Ivoire, qui se sont ingérées dans un conflit intérieur en soutenant l’une des parties»(sic). C’est que cette guerre que la France se refuse à nommer comme telle est en train de tourner au vinaigre, Gbagbo refusant d’obtempérer aux injonctions de l’ONU à se rendre, au contraire, il s’est retranché dans un bunker avec l’appui de militaires d’élite angolais, car Luanda lui a apporté son soutien. Il est clair que sans le soutien de la force française de la Licorne, les troupes d’Ouattara n’auraient pas pu arriver là où ils en sont actuellement. Il est dommage que l’on soit obligé de mettre la Côte d’Ivoire à feu et à sang, mettant la population dans une situation de détresse totale à la merci des pillards, affamée et manquant de tout ! Une catastrophe ! Une crise humanitaire aggravée par le chaos qui règne et qui ne s’estompera pas de sitôt, pas dans les mois à venir en tout cas, compter en années est fort probable.

    Gbagbo étant encore dans la place qu’à l’Union européenne d’annoncer déjà qu’elle donnera plus que les 500 millions d’euros alloués en urgence dès que la situation sur place sera stabilisée, sans préciser qui devrait sortir gagnant dans ce conflit, il est clair, Gbagbo doit tomber sinon adieu les aides ! Et dire qu’il y a autant d’argent à débloquer, et que ce ne sera disponible qu’à la fin du conflit. Et si on s’était débrouillé pour donner cette manne européenne avant le conflit, qu’est-ce qui se serait passé ? En tout cas, la recherche de solution ivoiro-ivoirienne a échoué, l’intervention de tiers n’a même pas arrangé les choses si ce n’est à satisfaire l’égo de certain. Pire, la population et le pays en pâtissent, car d’un pays prospère la Côte d’Ivoire est tombé bien bas, exsangue pas près de se relever, en situation de dépendance « humanitaires » à la merci d’autres … zozos prédateurs qui se délectent déjà. Autant en prendre de la graine et résoudre dans le scénario malagacho-malagasy tant crié cette crise politique qui s’éternise et qui s’éternise, en finir au plus vite et éviter que d’autres ne viennent s’inviter et s’incruster pour gonfler les rangs des rapaces qui sont déjà dans la place.

     
  • Alf Raza 9 h 40 min le 8 April 2011 Permalien | Réponse
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    Et le ballet continue 


    Encore et toujours ce problème épineux de marchands ambulants et vendeurs à la sauvette ! Las des ballets incessants des vendeurs illicites qui jouent au chat et à la souris avec les «tenants de l’ordre » de la CUA, les marchands au niveau des pavillons Analakely ont fait une réaction en fermant pendant quelques heures leurs commerces mardi afin de signifier leur ras-le-bol et leur désapprobation face au dictat des vendeurs à la sauvette. Ces derniers qui ne cessent de narguer l’autorité et fouler au pied les droits et libertés des marchands réguliers qui payent leurs impôts, mais qui se font concurrencer par ces vendeurs à la sauvette qui sont actuellement deux à trois fois plus nombreux qu’eux et qui assurément se font au moins le double de leurs chiffres d’affaires. Et tout ça de manière illicite échappant totalement au circuit des impôts ! Pas étonnant que les caisses de la commune et de l’Etat souffrent le martyre, car les seuls à payer sont ceux qui se sont conduit en bon citoyen en étant en règle, et qui voient leurs chiffres d’affaire se réduire comme une peau de chagrin.

    Il est sidérant de voir que la CUA, étant dans son bon droit, puisse fléchir dans un bras de fer avec ses administrés ! A moins que le sens même de « bon droit » se soit mué en autre chose ? Un sursis d’une semaine pourrait-il mener à une solution miracle pour caser ces vendeurs ? Ce qu’on peut remarquer c’est que plus en case, plus il en arrive de nouveau, la nature ayant horreur de vide comme on dit. Caser est surement la moitié de la solution, occuper le terrain serait plus judicieux après. Car l’absence de patrouille policière sur la place d’Analakely est des plus incongrues, à Londres les bobbies anglais, qui ne sont pas armés, font bien ressentir leurs présence en ville pour dissuader toute velléité de débordement. Les grandes capitales font tous pareil, une présence policière effective et bien visible pour prévenir de toute délinquance possible. Sinon, tel ce qui se fait à Nairobi, une loi a été mise sur pied frappant les acheteurs plutôt que les vendeurs : il y est interdit d’acheter sur le trottoir, plutôt astucieux comme truc mais il faudrait l’appliquer ce qui est une autre paire de manche dans la capitale déjà que là on peine… A moins que dans ce même ordre d’idée on arrête de déverser des « acheteurs potentiels » en centre ville en changeant les terminus et les itinéraires des transports en commun, mais qui oserait le faire ?

     
  • Alf Raza 8 h 52 min le 7 April 2011 Permalien | Réponse
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    Niqab ouvre-toi 

    Voilà la question du port du voile tranché en France, à compter du 11 avril donc, le port du voile intégral dans les lieux publics y sera interdit et passible d’une amende. En gros, le port du niqab sera aussi interdit dans les transports collectifs, les restaurants, théâtres, cinémas, gares, préfectures, mairies, services publics, établissements de santé, musées, bibliothèques, stades et salles de sport. Il reste en revanche autorisé en voiture (sauf au volant), dans les lieux privés, les chambres d’hôtel, les locaux d’une association ou d’une entreprise, excepté pour la partie des locaux dédiée à l’accueil du public. Bien entendu, une personne voilée dans un lieu de culte ne peut être verbalisée.

    Dans le contexte actuel, indexé par la violence et le terrorisme, le volet sécuritaire primera toujours pour ne laisser aucune équivoque possible au quotidien. Sera interdite « Quelle que soit sa forme, qui a pour effet de dissimuler le visage et de rendre ainsi impossible l’identification de la personne, par exemple, un vêtement qui ne laisserait apparaître que les yeux » (sic) on ne peut être plus clair, car dans un scénario ubuesque de besoin d’identification et de description d’une personne en niqab, qui pourrait différencier un niqab d’un autre niqab ? Comment savoir si la personne sous le niqab est une femme ou un homme, si elle est blanche, noire ou jaune, barbue ou imberbe, chevelue ou chauve ? Dans la recherche accrue de rationalité, autant afficher des codes barres géants sur le front des voilées pour une identification à l’aide d’un scanner ! Mais cela n’avancerait à rien, les voiles étant interchangeables, seule solution radicale et efficace : dotation de puce électronique sous-cutanée personnalisée.

    Décidément, les occidentaux ne s’en sortiront jamais avec les imbroglios engendrés par le choc des cultures, à partir du moment où ils ont accepté de compter comme « compatriotes » des gens d’une autre culture, d’une autre religion, ils ont également accepté de céder une partie de leur culture et religion, en fait c’est mathématique, moins ils seront en nombre, moindre sera l’impact de leur culture. L’Europe a longtemps résisté à l’invasion musulmane dans les siècles passés, mais voilà que le revers de la politique de colonisation des siècles derniers leur revient à la figure. La baisse de la natalité des européens de souche se heurte également à la forte natalité des européens d’adoption ce qui fait que de minorité « visible » ces derniers sont en passe de devenir une communauté forte loin d’accepter d’être une minorité silencieuse. L’islamisation de l’Europe est en marche, et ce contre son gré.

     
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