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  • Alf Raza 3 h 18 min le 1 October 2017 Permalien | Réponse
    Tags : , chronique, , , , liberté de presse, Madagascar,grande ile, ile rouge, malagasy, Antananarivo, ville des milles, Afrique noir, pirates, Comores, contribuables, océan indien, démocratie, transition, magistrats, , pauvreté, reporters sans frontières, SMM   

    Une île à la dérive… 

    Point de mire du 30 septembre 2017

    Une île à la dérive…

    Maintes et maintes fois dans mes précédentes chroniques je me suis étrillé les doigts en écrivant et décrivant , avec dérision et amertume,  la situation de la Grande île qui est devenue par la force des choses, ou par la volonté de certains, un grand bateau à la dérive, sans timonier mais doté d’une nuée de capitaines! Eh oui! Triste constat mais on en est là actuellement!

    Ils ont été nombreux , ceux qui se sont bousculés au portique pour se faire élire à la magistrature (et quelle magistrature!) suprême en 2003, si je ne m’abuse, ils étaient 49 et au rush final ils étaient 33! En ces temps-là on s’était demandé, c’est quoi ce cirque? Pourquoi autant de candidats pour un poste qui somme toute n’est pas si bien payé que ça aux dire d’un certain amiral, côté salaire officiel cela s’entend. Mais au fil du temps, en voyant comment a évolué le pays, on s’est résigné à dire : « tout » ceci explique « tout » cela! Il vaut mieux faire abstraction de parler des pillages des ressources naturelles du pays qui se font au nez et à la barbe des nationaux, les autorités « s’ayant » auto-mutilées pour être aveugles-sourdes-muettes. Évitons aussi les clichés habituels des préposés à « la fonction publique » corrompus jusqu’à la moelle, c’est devenu d’un banal au pays qu’il en est écœurant de s’y étendre. Mais parlons plutôt des « nationaux », de ces compatriotes malagasy qui se sont laissé fourvoyé pour un « ariary » et qui restent apathiques, avachis comme pas possible devant cette dérive catastrophique de leur « navire ».

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                       Aveugles-sourds et muets!

    Si les malagasy ne sont pas sous l’effet d’un fort sédatif, c’est qu’ils sont surement avilis par une drogue des plus destructeurs. Les chiffres parlent d’eux mêmes, en 2016 la Grande île était encore à la traîne au 5 ème rang du classement des pays qui produisent le moins de richesse par habitant! Dit ainsi ça semble faire moins mal! fichtre! Mais les faits sont là: un PIB de 9.524 milliards de dollars pou une population estimée à 24.9 millions d’habitants en 2016, soit un PIB par habitant de 382.241 de dollars. Le désormais « traditionnel » partenaire dans cette dérive qu’est la Banque Mondiale chiffre à 81.8%  le taux de la population en-dessous du seuil de la pauvreté! Rien que ça! le très sérieux PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) dans sa  publication du Rapport sur le Développement Humain en Afrique (RDHA) en 2016 a fait un rapport qui fait état de la situation actuelle en Afrique et qui place Madagascar au 157e rang mondial en termes d’évolution du développement humain, avec un indice de 0,510 aux dernières statistiques de 2014. Voilà, on en est là actuellement et on n’est pas près de sortir de ce bourbier au rythme où on se meut.

    Beaucoup diront que l’histoire est un éternel recommencement, car sinon comment expliquer cette nouvelle ( pas sûr que ça soit si nouvelle que ça) pléthore de candidats « potentiels » aux prochaines présidentielles de 2018 qui se sont manifestés ces derniers temps, tous aussi loufoques les uns que les autres. Un « bis repetita placent » apparemment vu l’indolence manifeste de la populace.

    Un petit satisfecit peut-être, et non des moindres, est la position de la Grande île dans le classement mondial de la liberté de presse donné par Reporters sans frontières: sur deux ans, l’Île Rouge n’a pas bougée d’un iota! Au 57 ème rang en 2016 et pareil en 2017! Mais c’est vrai que comparé à l’année 2010, au 116 ème rang, c’est déjà un grand bon en avant, et ce malgré ce « code » – scélérat – de la presse en vigueur actuellement où il y a de quoi museler l’homme de la hune de ce navire à la dérive qu’est désormais la Grande Île. Et ce ne sera nullement la clique des magistrats qui feront basculer la balance de la justice en faveur des gens de la presse, eux-mêmes (les magistrats) sont pris dans un bourbiers inextricable dont ils ne sont près d’en sortir! Les feuilletons à plusieurs saisons de la SMM (Syndicat des Magistrats de Madagascar) nous offrent des rebondissements à couper le souffle dont on n’est pas sur d’en voir la fin d’ici peu.  Alors, quid de celui qui arrivera à redresser la barre? Même pas un (ou des) matelot(s) de valide et valable pour botter le c… de ces capitaines d’eau douce avec leurs sextans de pacotille, pogner cette foutue barre, changer de direction et maintenir un bon cap? On peut toujours rêver hein, n’est-ce pas?

     

     

     
  • Alf Raza 4 h 59 min le 22 September 2016 Permalien | Réponse
    Tags : Afrique, caricaturistes, chronique, , democtatie, diktat, expert, fiasco, , , Jean Ping, journalistes, , rue   

    La rue, une alternative démocratique ? 

    Point de mire du 22 septembre 2016

    La rue, une alternative démocratique ?

    La démocratie, un bien grand mot pour peu de chose en Afrique : aucun pays de ce continent ne peut se targuer d’être le fidèle défenseur de cette « dame » vielle de plusieurs millénaires, celle-là même dont les descendants des citoyens qui l’ont engendré ne peuvent même pas se prévaloir d’en être  de dignes héritiers, on a tous pu voir où en étaient et où en sont les grecs actuellement … Et pourtant c’est en Afrique qu’on peut trouver le plus de gens qui se plaisent et se complaisent à se dresser en champions « incontestés » de la démocratie ! Quelle vanité déplacée ! La Grande île en a eut pour son grade de ces lots de gigolos de tout acabit, se disant pourfendeurs des diktats et autres abus  et champions invétérés de dame « Démocratie » qui a été accommodée malheureusement à toutes les sauces en quelques décennies sur ce continent noir!

    Pas plus loin que la dernière transition, les malagasy ont vu défiler sous leurs yeux tout un panel de « biens pensants » donneurs de leçons, étiquetés comme étant des spécialistes « ab ante » ! Quelle aberration ! Aberration avérée et d’autant plus justifiée par les faits aujourd’hui : un de ces corbeaux volubiles,  le sieur Jean Ping, bien connu des malagasy de par ses séjours fréquents en leurs terres, aux frais de la princesse s’il vous plaît, dont les expertises et médiations ont abouti à l’élaboration et à la mise sur les rails de la fameuse « feuille de route » tant adulée par toute une frange de la classe politique locale à une certaine époque, eh bien, actuellement , ironie du sort, ce même sieur Jean Ping se retrouve dans son pays entraîné dans le tourment d’une bataille électorale qui a tournée au vinaigre : ah, démocratie quand tu te taille ailleurs que chez l’expert, quelle bazar ! Les aficionados de l’expert es démocratie en sont finalement réduits à descendre dans la rue pour revendiquer, mettant leur pays en porte-à-faux ! Un mode de démocratie de la rue?

    Juste retour des choses diront ceux qui n’ont jamais apprécié l’ingérence étrangère qui a été imposée pour régler l’imbroglio engendré par le putsch de 2009 et dont les stigmates se font encore ressentir jusqu’à maintenant, sombrant le pays dans un bourbier tel qu’une totale léthargie dont il n’est pas près d’en sortir s’en est suivi. Les caricaturistes s’en sont d’ailleurs donnés à cœur joie, poussant le bouchon jusqu’à suggérer à Jean Ping de reprendre à son propre compte « sa » fameuse feuille de route ! Il y a de quoi en rire effectivement !

    Ah démocratie quand tu nous tiens ! Ou plutôt, … quand tu nous échappe ! Car pour la Grande île, les résultats des courses n’est autre qu’un cinglant fiasco ! Et à la presse d’en faire les frais ! Avec la prolifération exponentielle d’organes de presse et de médias de toutes sortes, parsemée de fermetures forcées d’autres également, durant la transition et après la transition, le monde du journalisme n’a jamais été aussi mal en point qu’actuellement avec ce code scélérat sur la communication tant décrié. Au final, pas si « fun » que ça la démocratie dans l’île Rouge !

    presse-malagasy

    Jamais de mémoire de journaliste on n’a vu des journalistes descendre dans la rue pour manifester dans notre île ! Et ce n’est pas près d’être fini vu ces collectes, dans la rue des grandes villes de l’île, de signatures pour s’indigner contre cette nouvelle loi sur la communication qui n’est autre qu’une muselière pour les journalistes officiant dans la grande île. Alors, a fortiori, la rue est-elle devenue le seul support pour une meilleure démocratie ? Les feuilles de choux étant ce qu’elles sont actuellement, se tourner vers la rue risque fort de dénaturer le fond des revendications des journalistes au point d’en obtenir l’effet inverse, mais bon, c’est un risque à courir, non ? Comme on dit : Faute de grives, on mange des merles !

     

    Alf Raza

     
  • Alf Raza 23 h 00 min le 16 February 2014 Permalien | Réponse
    Tags : Afrique noir, , chronique, chroniqueur, Comores, contribuables, démocratie, , , journal, , journaliste, , , océan indien, pirates, TGV, transition, ville des milles   

    So long et..à un de ces quatre 

    So long et..à un de ces quatre

    Juillet 2009 est si loin et pourtant si près. 2009, l’année du début de la transition dans la Grande ile, l’année de la renaissance d’un journal également, et voilà quatre années déjà de passées sans qu’on ait vraiment conscience que le temps filait à vitesse grand … V. Mais c’est à l’image du pays, que voulez-vous! Avec un TGV à la tête du pays, la vitesse grand V pouvait en saouler plus d’un. En tout cas, tenir une chronique dans ce quotidien dont le titre a été et restera, je l’espère, évocateur n’a pas été donné à tout le monde et j’en suis vraiment reconnaissant au directeur de publication – qui vous abreuve aussi de sa verve journalistique dans l’éditorial – de m’avoir confié cette rubrique. Mais voilà, toute bonne chose a une fin et en ce fin du mois d’août, est venu le temps pour moi de tirer ma révérence.
    Je ne peux que remercier tous ceux qui ont suivi quotidiennement cette chronique durant plus de quatre années, il y en a qui l’ont apprécié, d’autres qui l’ont sûrement détesté et d’autres qui en sont resté indifférents, et nombreux aussi sont ceux qui ignoraient son existence vu la couverture restreinte de sa distribution, mais bon, c’est dans la nature des choses je n’y peut rien, c’est ainsi et c’est tout. En tout cas ça a été gratifiant de collaborer avec les – collègues -professionnels dans le domaine du journalisme et ça a été un réel plaisir de voir également éclore de jeunes et nouveaux talents, de nouveaux journalistes. Enfant, j’ai été abreuvé à l’aune de l’ancien journal qui avait malheureusement rendu l’âme bien trop tôt. Adulte j’avais participe à la renaissance de celui-ci, et bien que la ligne éditoriale n’ait rien à voir avec celle de l’ancien, j’ai essayé tant bien que mal d’honnorer chaque parution quotidienne qu’il vente ou qu’il pleuve avec la seule certitude – sans prétention aucune – qu’il y aura au moins quelqu’un qui lira mon texte. Mais comme il a été dit plus haut, il y a une fin à tout, alors autant s’éclipser en cette période de fin des vacances, pourquoi pas?
    Et puis, c’est toujours mieux d’ explorer d’autres horizons, voir comment c’est fait ailleurs … Alors, à mon grand regret, ces lignes auraient été les dernières à paraître dans ce cher journal. Un peu d’amertume peut-être aux bords des lèvres mais beaucoup de reconnaissance toutefois pour ceux qui m’ont suivi quotidiennement dans cette colonne. Maintenant tirons le rideau et laissons la place à d’autres talents qui se feront une joie, j’en suis sûr, de faire mieux que ce j’ai pu écrire jusqu’à aujourd’hui dans ce journal. Alors, à un de ces quatre matins peut-être…

    Alf Raza

     
  • Alf Raza 8 h 32 min le 12 April 2011 Permalien | Réponse
    Tags : chronique   

    Kadhafi, le lion du désert survivra via sa feuille de route 

    En Libye, à l’instar d’Omar Al Mokhtar le chef spirituel de la résistance armée des Bédouins, opposés à la colonisation de leur pays par l’Italie, Kadhafi résiste et tient tête aux attaques multiples perpétrées contre son clan et ses fidèles qui loin d’être vaincu se redressent fièrement. La diligence de la communauté africaine pour avancer des solutions à la situation en Libye peut laisser perplexe quant à l’impartialité des têtes dirigeantes de cette entité africaine. Car la célérité avec laquelle une feuille de route a été établie, soumise et acquiescée peut laisser plus d’un malagasy sur son cul ! Le président sud-africain Jacob Zuma, après une réunion à Tripoli entre le leader libyen et une délégation dont il a fait partie, a déclarer sans ambages : « La délégation du Frère Leader a accepté la feuille de route comme nous l’avons présentée » (…) « appel sera lancé à l’Otan pour qu’il cesse ses bombardements afin de donner une chance à un cessez-le-feu » (sic). Tout simplement !

    Le vieux lion du désert s’en sortira donc, en une pirouette, laissant les insurgés sur leurs derrières ! Une mauvaise posture, car l’accalmie une fois atteint, les chasses aux sorcières seront ouvertes des deux côtés. Et comme les deux camps sont passés par les armes … Les pays limitrophes comme les pays « clients » de la « Libye pétrolière » ne veulent pas que la situation s’enveniment et s’éternise, vu que le cours du baril de pétrole devient incontrôlable, il est temps que ça cesse. Affaire de gros sous donc d’où l’intérêt d’arrêter la guerre qui y est menée. Contrairement à ce qui se passe à Madagascar où personne dans la communauté internationale ne s’inquiète trop que ça s’éternise ou s’envenime, vu l’insularité et le très peut de valeurs ajoutées dont la Grande Ile peut disposer…A force de jouer dans le contemplatif, l’Ile Rouge fini par ne plus intéresser personne. Le malagasy s’est trop habituer à se croire riche, riche de son sous-sol inexploité, pillé et dilapidé, riche de sa faune et de sa flore si particulières en passe disparaitre, riche de sa population affamée et mal instruit, et bien d’autres idées fausses qu’on aime à véhiculer sans avouer que tout cet ensemble, mal exploité, n’a créé et ne crée en somme que très peu de valeurs ajoutées. Avec cette feuille de route éclaire pour la Lybie, on se rappelle au bon souvenir d’un proverbe malagasy « ny omby mahia tsy lelafin’ny namany » (le zébu maigre n’est pas léché par ses comparses), la grande ile est en fait un problème subsidiaire.

     
  • Alf Raza 14 h 06 min le 9 April 2011 Permalien | Réponse
    Tags : chronique   

    Une guerre qui n’en est pas une 

    Le conflit armé en Côte d’Ivoire a pris une autre dimension que d’aucun se refuse à reconnaitre, pourtant, le quotidien « Le parisien » a écrit dans ses lignes une déclaration du ministère russe des Affaires étrangères (…) «Il faut absolument régler les aspects légaux de l’action des troupes de maintien de la paix de l’ONU et du contingent français en Côte d’Ivoire, qui se sont ingérées dans un conflit intérieur en soutenant l’une des parties»(sic). C’est que cette guerre que la France se refuse à nommer comme telle est en train de tourner au vinaigre, Gbagbo refusant d’obtempérer aux injonctions de l’ONU à se rendre, au contraire, il s’est retranché dans un bunker avec l’appui de militaires d’élite angolais, car Luanda lui a apporté son soutien. Il est clair que sans le soutien de la force française de la Licorne, les troupes d’Ouattara n’auraient pas pu arriver là où ils en sont actuellement. Il est dommage que l’on soit obligé de mettre la Côte d’Ivoire à feu et à sang, mettant la population dans une situation de détresse totale à la merci des pillards, affamée et manquant de tout ! Une catastrophe ! Une crise humanitaire aggravée par le chaos qui règne et qui ne s’estompera pas de sitôt, pas dans les mois à venir en tout cas, compter en années est fort probable.

    Gbagbo étant encore dans la place qu’à l’Union européenne d’annoncer déjà qu’elle donnera plus que les 500 millions d’euros alloués en urgence dès que la situation sur place sera stabilisée, sans préciser qui devrait sortir gagnant dans ce conflit, il est clair, Gbagbo doit tomber sinon adieu les aides ! Et dire qu’il y a autant d’argent à débloquer, et que ce ne sera disponible qu’à la fin du conflit. Et si on s’était débrouillé pour donner cette manne européenne avant le conflit, qu’est-ce qui se serait passé ? En tout cas, la recherche de solution ivoiro-ivoirienne a échoué, l’intervention de tiers n’a même pas arrangé les choses si ce n’est à satisfaire l’égo de certain. Pire, la population et le pays en pâtissent, car d’un pays prospère la Côte d’Ivoire est tombé bien bas, exsangue pas près de se relever, en situation de dépendance « humanitaires » à la merci d’autres … zozos prédateurs qui se délectent déjà. Autant en prendre de la graine et résoudre dans le scénario malagacho-malagasy tant crié cette crise politique qui s’éternise et qui s’éternise, en finir au plus vite et éviter que d’autres ne viennent s’inviter et s’incruster pour gonfler les rangs des rapaces qui sont déjà dans la place.

     
  • Alf Raza 9 h 40 min le 8 April 2011 Permalien | Réponse
    Tags : chronique   

    Et le ballet continue 


    Encore et toujours ce problème épineux de marchands ambulants et vendeurs à la sauvette ! Las des ballets incessants des vendeurs illicites qui jouent au chat et à la souris avec les «tenants de l’ordre » de la CUA, les marchands au niveau des pavillons Analakely ont fait une réaction en fermant pendant quelques heures leurs commerces mardi afin de signifier leur ras-le-bol et leur désapprobation face au dictat des vendeurs à la sauvette. Ces derniers qui ne cessent de narguer l’autorité et fouler au pied les droits et libertés des marchands réguliers qui payent leurs impôts, mais qui se font concurrencer par ces vendeurs à la sauvette qui sont actuellement deux à trois fois plus nombreux qu’eux et qui assurément se font au moins le double de leurs chiffres d’affaires. Et tout ça de manière illicite échappant totalement au circuit des impôts ! Pas étonnant que les caisses de la commune et de l’Etat souffrent le martyre, car les seuls à payer sont ceux qui se sont conduit en bon citoyen en étant en règle, et qui voient leurs chiffres d’affaire se réduire comme une peau de chagrin.

    Il est sidérant de voir que la CUA, étant dans son bon droit, puisse fléchir dans un bras de fer avec ses administrés ! A moins que le sens même de « bon droit » se soit mué en autre chose ? Un sursis d’une semaine pourrait-il mener à une solution miracle pour caser ces vendeurs ? Ce qu’on peut remarquer c’est que plus en case, plus il en arrive de nouveau, la nature ayant horreur de vide comme on dit. Caser est surement la moitié de la solution, occuper le terrain serait plus judicieux après. Car l’absence de patrouille policière sur la place d’Analakely est des plus incongrues, à Londres les bobbies anglais, qui ne sont pas armés, font bien ressentir leurs présence en ville pour dissuader toute velléité de débordement. Les grandes capitales font tous pareil, une présence policière effective et bien visible pour prévenir de toute délinquance possible. Sinon, tel ce qui se fait à Nairobi, une loi a été mise sur pied frappant les acheteurs plutôt que les vendeurs : il y est interdit d’acheter sur le trottoir, plutôt astucieux comme truc mais il faudrait l’appliquer ce qui est une autre paire de manche dans la capitale déjà que là on peine… A moins que dans ce même ordre d’idée on arrête de déverser des « acheteurs potentiels » en centre ville en changeant les terminus et les itinéraires des transports en commun, mais qui oserait le faire ?

     
  • Alf Raza 8 h 52 min le 7 April 2011 Permalien | Réponse
    Tags : chronique   

    Niqab ouvre-toi 

    Voilà la question du port du voile tranché en France, à compter du 11 avril donc, le port du voile intégral dans les lieux publics y sera interdit et passible d’une amende. En gros, le port du niqab sera aussi interdit dans les transports collectifs, les restaurants, théâtres, cinémas, gares, préfectures, mairies, services publics, établissements de santé, musées, bibliothèques, stades et salles de sport. Il reste en revanche autorisé en voiture (sauf au volant), dans les lieux privés, les chambres d’hôtel, les locaux d’une association ou d’une entreprise, excepté pour la partie des locaux dédiée à l’accueil du public. Bien entendu, une personne voilée dans un lieu de culte ne peut être verbalisée.

    Dans le contexte actuel, indexé par la violence et le terrorisme, le volet sécuritaire primera toujours pour ne laisser aucune équivoque possible au quotidien. Sera interdite « Quelle que soit sa forme, qui a pour effet de dissimuler le visage et de rendre ainsi impossible l’identification de la personne, par exemple, un vêtement qui ne laisserait apparaître que les yeux » (sic) on ne peut être plus clair, car dans un scénario ubuesque de besoin d’identification et de description d’une personne en niqab, qui pourrait différencier un niqab d’un autre niqab ? Comment savoir si la personne sous le niqab est une femme ou un homme, si elle est blanche, noire ou jaune, barbue ou imberbe, chevelue ou chauve ? Dans la recherche accrue de rationalité, autant afficher des codes barres géants sur le front des voilées pour une identification à l’aide d’un scanner ! Mais cela n’avancerait à rien, les voiles étant interchangeables, seule solution radicale et efficace : dotation de puce électronique sous-cutanée personnalisée.

    Décidément, les occidentaux ne s’en sortiront jamais avec les imbroglios engendrés par le choc des cultures, à partir du moment où ils ont accepté de compter comme « compatriotes » des gens d’une autre culture, d’une autre religion, ils ont également accepté de céder une partie de leur culture et religion, en fait c’est mathématique, moins ils seront en nombre, moindre sera l’impact de leur culture. L’Europe a longtemps résisté à l’invasion musulmane dans les siècles passés, mais voilà que le revers de la politique de colonisation des siècles derniers leur revient à la figure. La baisse de la natalité des européens de souche se heurte également à la forte natalité des européens d’adoption ce qui fait que de minorité « visible » ces derniers sont en passe de devenir une communauté forte loin d’accepter d’être une minorité silencieuse. L’islamisation de l’Europe est en marche, et ce contre son gré.

     
  • Alf Raza 7 h 55 min le 6 April 2011 Permalien | Réponse
    Tags : chronique   

    Grand ménage de printemps dans l’air 

    On chuchote sous cape que le Secrétaire Général de la Présidence Haja Resampa est en passe d’être limogé. Un quotidien de la place a même avancé que le décret relatif à ce limogeage aurait déjà été adopté vendredi dernier. Voilà donc un autre acteur ayant travaillé à la mise sur pied du pouvoir de transition qui est remercié élégamment, il faut le reconnaitre, pour ne pas comparer aux cas d’autres proches de la classe dirigeante du pouvoir en place, tels le Directeur de la Sécurité Présidentielle, le Colonel Razafimahatratra, limogé au lendemain de l’attentat du Marais Masay. En tout cas eux au moins peuvent s’estimer heureux de ne pas avoir suivi le chemin d’autres personnalités qui ont pris carrément la tangente tel le Directeur des Forces d’Intervention Spéciales, le Lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina, qui s’est retrouvé au final incarcéré à Tsiafahy, ou encore le général Noël Rakotonandrasana, ancien ministre des Forces armées limogé et qui a pris un parcours similaire . Le printemps qui arrive en Europe donne de l’inspiration à certain assurément, un grand ménage est en cours dans les hautes sphères. En tout cas, l’éventuelle nomination de , un membre de l’AVI, au poste de SG de la Présidence est sans équivoque quant à la future « cartographie » politique malagasy.

    Mais qu’à cela ne tienne, la population s’est désintéressé de la « chose » politique, et même les soubresauts du quotidien ne l’émeuvent même plus. Preuve en est les batailles rangées que se font les policiers des marchés et les marchands ambulants qui sont au bord de s’entretuer en plein centre ville qui laissent les tananariviens indifférents, las des mélimélos infructueux qu’on leurs assène à tout bout de champs. Car ce foutu problème n’est pas près d’être résolu, le fond étant l’exode rural maitrisé qui s’intensifie de plus en plus. Même si on arrive à « caser » ces marchands insubordonnés, d’autres nouveaux arrivants en chasseraient d’autres. C’est la misère et le désœuvrement en zone rurale qui poussent les gens à partir vers la ville, et ce scénario n’est pas le seul apanage de la capitale. Quand on pense que ces gens venu de la campagne ne se cassent même pas les méninges pour se soucier de la liberté d’autrui, nombreux sont ceux qui s’accaparent 1m2 ou 2m2 devant les portails des particuliers pour présenter leurs étals bafouant ainsi la liberté de circuler ! Ils doivent surement se dire qu’on a spécialement aménagé un petit espace pour eux intentionnellement ! Le comble ! On n’est pas près de sortir de l’auberge avec pareil mentalité ! Vivement un grand ménage !

     
  • Alf Raza 7 h 34 min le 5 April 2011 Permalien | Réponse
    Tags : chronique   

    Tout doucement vers un déni d’autorité… 


    Cela aurait pu relever de la rubrique des faits divers, mais cela mérite quand même d’être commenté. Dimanche dernier, un homme armé d’un sabre, appartenant à un gang de huit personnes, d’après des témoins, a subit la vindicte populaire pour succomber par la suite. L’incongrue de l’histoire est le lieu où le gang en question a choisi pour opérer : en pleine ville d’Antananarivo, à Andohalo, non loin de l’Etat-major de l’armée. Cela revient à die qu’ils ont perpétré leur délit au nez et à la barbe des militaires ! Comble de l’histoire, ce sont les habitants du quartier qui se sont ligués pour poursuivre les membres du gang, pourtant armés de pistolets et de sabres, et ce sans attendre l’arrivée des forces de l’ordre qui ont quand même été prévenu … Le gang en question avait dévalisé un minibus tout en menaçant les gens aux alentours. Résultat des courses : un homme attrapé et « exécuté » par la foule en colère. C’est une fois de plus, et une fois de trop, un jugement populaire se passant de la justice et des forces de l’ordre. Exacerbé par l’insécurité devenue quotidienne, aggravé par la perte de confiance aux rouages de la justice et des forces de l’ordre, la population se décide à se faire justice elle-même ! Une aberration quand on sait que la police existe, autant pour les magistrats, mais bon, ces personnels là sont devenus des membres pléthoriques des corps d’où ils sont issus aux yeux de la population à tel point que cette dernière n’hésite plus à s’en passer, les snobant complètement. A ce rythme là, l’argent des contribuables est jeté par les fenêtres, ceux qui sont payé avec pour les protéger ne pouvant pas être efficients dans leurs tâches !

    Auparavant, pareils cas se passant en brousse ont été rapportés à maintes reprises mais là, en plein centre de la capitale…C’est soit pour narguer l’autorité soit c’est une réelle extension des actes de banditisme vers les coins et recoins de la capitale, dans les deux cas c’est la population qui en pâti. Quand on voit les bras de fer entre les marchands illégaux et les hommes de la commune, on ne peut s’étonner de l’ampleur du déni de l’autorité compétente qui se généralise petit à petit. Quand on voit Analakely en passe de devenir une vraie « cours des miracles » avec les grabataires en tout genre qui se prélassent à leurs guises tout au long de l’avenue de l’Indépendance, sous les arcades, sur les trottoirs, le long des murs des rues adjacentes et parallèles à la grande avenue, on est enclin à se dire que c’est dans l’air du temps surement…

     
  • Alf Raza 8 h 10 min le 4 April 2011 Permalien | Réponse
    Tags : chronique   

    L’intolérance mère de toutes les vices ? 

    Les Etats-Unis s’est vu être le théâtre d’un drame digne du temps des croisés qu’on a cru et voulu disparaitre à jamais. Mais voilà que du tréfonds du Moyen Age remonte des relents qui foutent la pagaille aux quatre coins du globe. Eh oui, avec la mondialisation et ses tares, un incident dans un bled reculé peut être relayé par le net et donner des conséquences graves en d’autres points de la planète. Ainsi l’autodafé public d’un Coran perpétré par un hurluberlu de pasteur intégriste le 20 mars en Floride dans le sud des Etats-Unis a déclenché depuis vendredi une vague de colère incroyable en Afghanistan, faisant au moins 23 morts, dont sept employés étrangers de l’ONU.

    Barack Obama, Mister Nobel de la paix, a d’ailleurs condamné l’acte le qualifiant « d’acte d’extrême intolérance et sectarisme ». En Afghanistan, le bilan provisoire de quatre Népalais et trois Européens employés de l’ONU tués dans l’attaque de leurs bureaux ! Ainsi va donc le monde, malgré les avancées technologiques, le recul vers des pratiques des temps obscurs ne peut être empêché. Les religions ont été et seront toujours motifs à tuer, à déclencher des guerres qu’on le veuille ou non. Pour certains en fait, pas besoin de justification pour tel ou tel acte, il y a juste à rendre 1000 coups pour un coup, aussi simple que cela ! Un autodafé contre des morts et des blessés, et le compte n’est même pas bon ! L’attaque contre les locaux de la Mission de l’ONU en Afghanistan pourrait laisser la question : est- il encore bien la peine d’investir autant d’argent dans un pays aux mœurs d’un autre âge qui ne se synchronisera jamais avec le reste du monde ? De l’argent jeté par les fenêtres pour des résultats médiocres aux risques et périls de ceux qui y viennent travailler. Ailleurs des gens meurent de la famine alors qu’ils ne pensent même pas à lever le moindre petit doigt contre d’éventuels et hypothétiques bienfaiteurs. Quelque part aux Etats-Unis, le pasteur américain extrémiste Terry Jones, à l’origine de l’autodafé du Coran, doit jubiler de joie et reprendre pour lui, preuve à l’appui, que ses assertions assurant que l’islam est le responsable des violences en Afghanistan s’avèrent justes. D’un bout à l’autre de la planète, ils ne sont pas près de changer, ils iront de mal en pis entrainant des innocents dans leurs folies respectives et leurs intolérances maladives.

     
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