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  • Alf Raza 5 h 31 min le 8 October 2017 Permalien | Réponse
    Tags : , épidémie, , , , Mafia, mort noire, ordures, peste, toamasina   

    La mort noire qui rode 

    Point de mire du 05 octobre 2017

    La mort noire qui rode

    On essaie tant bien que mal de s’abstenir d’émettre un avis sur cette épidémie qui sévit dans la Grande Île mais par la force des choses on tombe toujours dans le piège de la grande polémique stérile si caractéristique des natifs de la Grande Île. Eh oui, nul n’y échappe car sinon comment pourrait-on expliquer cette propagation non-maîtrisée de la peste dans l’île? Depuis des lustres on aime bien brasser de l’air et parler sans rien faire de concret pour le bien-être du peuple malagasy. Et le comble c’est que cela semble bien en accommoder plus d’un!

    Depuis le premier moment où on a décelé le premier cas de mort par la peste, qu’est-ce qu’on a bien pu faire de tangible pour endiguer la propagation de ce fléau? Pratiquement rien! Si ce n’est de constater et d’essayer de minimiser voire d’étouffer l’information. Ce n’est qu’après le 20ème mort qu’on s’essaie de remuer ciel et terre pour tenter d’y mettre un coup d’arrêt. Je me suis toujours demandé si les gens qui sont au gouvernail de ce bateau ivre qu’est l’Île Rouge sont conscients de qui se passe réellement dan le pays, et si oui, ont-ils vraiment l’intention de s’occuper du peuple malagasy? Car comment expliquer que de telles choses puissent encore se produire en 2017? Les informations dont je dispose fait état de 33 morts sur 231 personnes qui ont contracté la maladie depuis août, effarant!  De quoi faire souffler un vent de panique parmi la population, surtout à Antananarivo où les pharmacies ont épuisées leurs stocks de masques consommables ainsi que d’antibiotiques, et qui a valu à la ville des Milles ainsi qu’à celle du Grand Port d’être mis sous la loupe des observateurs. Deux viles principales de la Grande Île où le laisser-aller en matière de propreté  n,est plus une légende! On se rappellera de ce qui était arrivé à la ville de Naples qui croulait sous les ordures vers les années 2000, et on sait pertinemment pourquoi c’était ainsi…la main de la camorra, la mafia italienne, en est la principale cause! Et ce n’est pas près de se régler pour les napolitains, loin de là! Mais pour nous malagasy, quelles excuses?À moins qu’ici aussi il existe une mafia qui a la main-mise sur la collecte et l’ exploitation des ordures ? Qui sait? Sinon comment expliquer ces amoncellements incroyables d’ordures à chaque coins de rues?

    ordure_tamatave

    Les ordures s’amoncellent à Toamasina

    Est-il si difficile d’enlever les ordures dans ces grandes villes sans soulever à tout bout de champs les sempiternelles excuses du défaut de carburant pour déplacer les camions bennes ainsi que le manque de budget et tout le tralala qui viennent avec!On en a plus que marre de ces jérémiades! Encore plus des atermoiements à perpète des tenants du pouvoir qui usent de ces prémices d’épidémie pour le capitaliser en demande d’aides et d’assistances venant de l’extérieur comme ils le savent bien le faire! Quel dommage! C’est la populace qui morflent encore une fois de plus!

    Alf Raza

     
  • Alf Raza 5 h 27 min le 8 October 2017 Permalien | Réponse  

    Devrait-on en rire ou en pleurer? 

    Point de mire du 07 octobre 2017

    Devrait-on en rire ou en pleurer?

    Plutôt déconcertant d’observer de loin cette guéguerre de communication qui s’est établi depuis le début de cette « épidémie » de la peste dans la Grande Île. On remarquera en tout cas que les tenants du pouvoir sont des facebook addict  de première et que tout ce qui se véhicule sur ce réseau social est scruté à la loupe par ces zozos-là, du moins tout ce les touche, la preuve, un malheureux quidam avance des chiffres alarmantes, pas loin de la réalité, et c’est l’occasion de mettre en branle la machine répressive mettre la main sur ce dernier pour divulgation de fausses nouvelles: officiellement on en est à 33 décès officiellement  et le gars a « anticipé » en y rajoutant une couche – 7 de plus – et vlan, le voilà au mitard!

    facebook-addict

    Alors en poursuivant dans leur logique »implacable » quand le chiffre de 40 décès pour cause de peste sera atteint, relâchera-t-on le facebooker pour cause de « bon chiffre » ? On en rira, hélas, car le ridicule ne tue pas dans l’île Rouge! Et voilà que la tentative de le en pâture dans les griffes des médias a fait un flop des plus risibles! Quoi qu’il en soit, les entités qui se font des joutes par médias interposés sont tombés bien bas à la lumière des événements de ces derniers jours, manque d’inspiration ou manque flouze pour louer les belles plumes de l’île? En tout cas force est de constater que de part et d’autre, le manque d’inspiration est flagrante que ça en devient risible en tout état de cause!

    Ce qui est malheureux dans toute cette histoire c’est que la santé et le bien-être de la population malagasy semblent être le cadet des soucis des tenants du pouvoir, trop absorbés dans les micmacs habituels pour se maintenir au pouvoir coûte que coûte. L’on ne s’étonne plus que la décision d’accompagner les locataires de Tsimbazaza dans l’acquisition de véhicules 4×4 puisse coïncider avec cette subite envie de changer les textes de la constitution, donc de rouler vers un référendum. Autant donner des excuses bidons à ces hurluberlus en manque d’inspiration pour leur souffler que c’est pure coïncidence et que ça « coïncide » plutôt avec le salon de l’auto 2017 au Cci Ivato tiens!  comme si les dédouaner était une bonne chose! Huh! Mais comme on dit, il faut de tout pour faire un monde, alors…

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    Le salon de l’auto 2017 au CCi Ivato du 05 octobre au 08 octobre 2017

    Le plus étonnant dans cette « petite » histoire de 4×4 pour les députés c’est que personne ne pense à soulever les bonnes questions: combien ça peut bien coûter un 4×4, et combien gagne réellement un député, en combien de mensualité il va payer et arrivera-t-il à le payer jusqu’à la fin de son mandat? Le malagasy lambda est loin de toutes ces considérations là, trop obnubilé par son petit quotidien! Quel dommage! Il y en aura toujours qui avanceront des arguments comme quoi ils n’ont pas attendu d’être député pour avoir de l’argent, mais alors pourquoi em…le pouvoirs pour des broutilles comme ces « malheureux » 4×4 par exemple? Enfin, à chacun ses petites lubies donc…

     

    Alf Raza

     

     
  • Alf Raza 5 h 40 min le 2 October 2017 Permalien | Réponse
    Tags : , , fahavalo, famadihana, , Ntaolo, tany lavitra andriana   

    Quand on marche sur la tête… 

    Point de mire du 01 octobre 2017

    Quand on marche sur la tête…

    Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans la Grande Île? Ou plutôt,  est-ce que la Grande Île est en train de tourner en rond? Allez savoir!

    Depuis près d’une décennie, rien ne va comme il faut dans l’Île rouge. Les malagasy ont perdu cette fameuse sagesse dont ils aimaient tant conter dans leurs « kabary« , cette sagesse des « Ntaolo » qu’ils s’évertuent à placer à tout bout de champs dans les discours, quand quelqu’un se lève pour prendre la parole,  dans n’importe quelle circonstance de la vie, dan la joie ou dans le malheur… Mais étaient-ils vraiment sages ces fameux ancêtres, ces « Ntaolo » d’antan qu’on adule sans retenu? Qu’ont-ils réellement vécu dans les temps anciens? Les temps anciens où les petits villages, les petits bourgs se guerroyaient entre eux pour un oui ou pour un non, du temps des « fahavalo », du temps des razzias, où les gens des hautes terres se terraient chez eux derrières des fossés  ou de grands murs pour se préserver des attaques ennemies, surtout la nuit…

    Eh bien, ces temps là ne diffèrent pas trop des jours actuels où les attaques des brigands, des « dahalo », se font de plus en plus fréquents, de plus en plus forts, de plus en plus violentes, de plus en plus meurtrières …sauf que la populace est de plus en plus démunie, de plus en plus impuissante face à ces attaques! Ils en sont à ne plus arriver, voire ne plus pouvoir se défendre! Du temps de la royauté, les militaires qui étaient envoyés pour « pacifier » les contrées et lutter contre les « fahavalo » ,  profitaient de la situation pour racketter en bonne et due forme la population et se « payaient « sur la bête » le cas échéant! La situation actuelle n’en diffère pas trop, loin de là!

    Nous, pauvres malagasy, nous nous sommes fourvoyés, nous avons jusqu’ici évolué vers le …passé! Car on savait pertinemment dans les temps anciens que les gens habitant dans les contrés lointains, dans les « tany lavitra andriana » (terres loins des Seigneurs) étaient à la merci de toutes les exactions autant des brigands que des sbires des vassaux du Roi. Diffère-t-ont de ces situations -là actuellement? Dans ces malheureux bourgs où il n’est pas bon de se frotter à la justice sous peine de se retrouver au trou même si on a raison…

    Qu’on le veuille ou non, les valeurs qu’on avaient ont foutu le camps! Les malagasy avaient en leurs âmes le culte des ancêtres bien ancré, eh bien, c’est parti en fumée maintenant, des hurluberlus se sont évertués depuis près d’une décennie à désacraliser cela et ils y sont arrivés apparemment: le « famadihana » est devenu aux yeux de la majorité un non-événement, une nuisance sans fondement… et que dire de ces vols d’ossement, pour on ne sait quelles besoins obscures, perpétrés dans toute l’île ? Là on touche – et impunément s’il vous plait -au sacré des malagasy, ou du moins ce qu’il  reste de « malagasy » dans la population de la Grande île! Et il y en a même qui arrivent à élire domicile dans des cimetières quitte à déloger les …morts de leurs tombes! Mais dans quel but? C’est l’identité même du malagasy en elle-même qui a été touchée et foulée au pied avec de tels agissements, c’est voulu et …permis sans que les tenants de l’autorité bougent le petit doigt! Le but? suivez mon regard… la main-mise sur les richesses naturelles qui pullulent dans l’île pardi! Rien de plus facile pour s’accaparer des terres que de déloger, pousser à l’exode les populations démunis et appauvris, dépourvues d’identité, ailleurs, dans les grande agglomérations, où ils se perdront dans la masse et périront à petit feu faute de s’y être préparé!

    Alf Raza

     

     

     
  • Alf Raza 3 h 18 min le 1 October 2017 Permalien | Réponse
    Tags : , , , , , liberté de presse, Madagascar,grande ile, ile rouge, malagasy, Antananarivo, ville des milles, Afrique noir, pirates, Comores, contribuables, océan indien, démocratie, transition, magistrats, , pauvreté, reporters sans frontières, SMM   

    Une île à la dérive… 

    Point de mire du 30 septembre 2017

    Une île à la dérive…

    Maintes et maintes fois dans mes précédentes chroniques je me suis étrillé les doigts en écrivant et décrivant , avec dérision et amertume,  la situation de la Grande île qui est devenue par la force des choses, ou par la volonté de certains, un grand bateau à la dérive, sans timonier mais doté d’une nuée de capitaines! Eh oui! Triste constat mais on en est là actuellement!

    Ils ont été nombreux , ceux qui se sont bousculés au portique pour se faire élire à la magistrature (et quelle magistrature!) suprême en 2003, si je ne m’abuse, ils étaient 49 et au rush final ils étaient 33! En ces temps-là on s’était demandé, c’est quoi ce cirque? Pourquoi autant de candidats pour un poste qui somme toute n’est pas si bien payé que ça aux dire d’un certain amiral, côté salaire officiel cela s’entend. Mais au fil du temps, en voyant comment a évolué le pays, on s’est résigné à dire : « tout » ceci explique « tout » cela! Il vaut mieux faire abstraction de parler des pillages des ressources naturelles du pays qui se font au nez et à la barbe des nationaux, les autorités « s’ayant » auto-mutilées pour être aveugles-sourdes-muettes. Évitons aussi les clichés habituels des préposés à « la fonction publique » corrompus jusqu’à la moelle, c’est devenu d’un banal au pays qu’il en est écœurant de s’y étendre. Mais parlons plutôt des « nationaux », de ces compatriotes malagasy qui se sont laissé fourvoyé pour un « ariary » et qui restent apathiques, avachis comme pas possible devant cette dérive catastrophique de leur « navire ».

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                       Aveugles-sourds et muets!

    Si les malagasy ne sont pas sous l’effet d’un fort sédatif, c’est qu’ils sont surement avilis par une drogue des plus destructeurs. Les chiffres parlent d’eux mêmes, en 2016 la Grande île était encore à la traîne au 5 ème rang du classement des pays qui produisent le moins de richesse par habitant! Dit ainsi ça semble faire moins mal! fichtre! Mais les faits sont là: un PIB de 9.524 milliards de dollars pou une population estimée à 24.9 millions d’habitants en 2016, soit un PIB par habitant de 382.241 de dollars. Le désormais « traditionnel » partenaire dans cette dérive qu’est la Banque Mondiale chiffre à 81.8%  le taux de la population en-dessous du seuil de la pauvreté! Rien que ça! le très sérieux PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) dans sa  publication du Rapport sur le Développement Humain en Afrique (RDHA) en 2016 a fait un rapport qui fait état de la situation actuelle en Afrique et qui place Madagascar au 157e rang mondial en termes d’évolution du développement humain, avec un indice de 0,510 aux dernières statistiques de 2014. Voilà, on en est là actuellement et on n’est pas près de sortir de ce bourbier au rythme où on se meut.

    Beaucoup diront que l’histoire est un éternel recommencement, car sinon comment expliquer cette nouvelle ( pas sûr que ça soit si nouvelle que ça) pléthore de candidats « potentiels » aux prochaines présidentielles de 2018 qui se sont manifestés ces derniers temps, tous aussi loufoques les uns que les autres. Un « bis repetita placent » apparemment vu l’indolence manifeste de la populace.

    Un petit satisfecit peut-être, et non des moindres, est la position de la Grande île dans le classement mondial de la liberté de presse donné par Reporters sans frontières: sur deux ans, l’Île Rouge n’a pas bougée d’un iota! Au 57 ème rang en 2016 et pareil en 2017! Mais c’est vrai que comparé à l’année 2010, au 116 ème rang, c’est déjà un grand bon en avant, et ce malgré ce « code » – scélérat – de la presse en vigueur actuellement où il y a de quoi museler l’homme de la hune de ce navire à la dérive qu’est désormais la Grande Île. Et ce ne sera nullement la clique des magistrats qui feront basculer la balance de la justice en faveur des gens de la presse, eux-mêmes (les magistrats) sont pris dans un bourbiers inextricable dont ils ne sont près d’en sortir! Les feuilletons à plusieurs saisons de la SMM (Syndicat des Magistrats de Madagascar) nous offrent des rebondissements à couper le souffle dont on n’est pas sur d’en voir la fin d’ici peu.  Alors, quid de celui qui arrivera à redresser la barre? Même pas un (ou des) matelot(s) de valide et valable pour botter le c… de ces capitaines d’eau douce avec leurs sextans de pacotille, pogner cette foutue barre, changer de direction et maintenir un bon cap? On peut toujours rêver hein, n’est-ce pas?

     

     

     
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