Mises à jour de janvier, 2011 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • Alf Raza 9 h 16 min le 29 January 2011 Permalien | Réponse
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    Les peuples et les leçons du passé 

    A situation exceptionnelle mesure exceptionnelle ; c’est ce que doivent se dire les dirigeants de la HAT en s’engageant vers une procédure d’importation de riz et de sucre, opérations engagées par l’Etat de surcroit. Des pratiques d’un autre temps mais qui reviennent au gout du jour, question de mode surement…ou défaut d’autres alternatives ? Une décision qui fait suite aux opérations de vérification de stocks qui seront faites au niveau des producteurs de sucre ainsi que des grossistes, accusés à tort ou à raison, on n’en sait rien, de retenir des stocks pour manipuler les coûts. Au train où vont les choses, les situations exceptionnelles risquent fort de se répéter pour devenir une règle, n’en déplaise aux optimistes qui voient la fin de la période transitoire et de ces tracasseries incessamment sous peu.

    Nul n’avait prévu ces cas de figures aux débuts des évènements, deux ans auparavant. Au vu de ce qui se passe en Egypte, et en faisant le parallèle entre les deux pays, on se demande à quoi peuvent bien s’attendre les égyptiens plus tard. En tout cas, au quatrième jour d’un mouvement de contestation contre le régime de Hosni Moubarak, des accrochages ont éclaté en début d’après-midi entre policiers et manifestants devant une mosquée du Caire. A Alexandrie, la deuxième ville d’Egypte, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles caoutchoutées pour disperser des manifestants. Pour les égyptiens, aux premières heures des manifestations, chaque mouvement d’opposition et opposants s’essayent déjà de tirer la couverture sur eux. Ainsi, l’opposant le plus en vue Mohamed ElBaradei, l’ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), s’est fait voir aux manifs du Caire. Les Frères musulmans, principale force de l’opposition dont 20 membres ont été arrêtés, ont exhorté ses membres à participer aux rassemblements.

    L’ingrédient fatidique à toute chute de dirigeant ces derniers temps se retrouve au cœur des mouvements en Egypte : en trois jours, sept morts et des dizaines de blessés assortis d’un millier d’arrestations. La grande ile a connu son lot lors des ses mouvements populaires de 1991, 2002 et 2009 qui se sont soldés par les chutes inévitables deux ceux qui étaient au pouvoir. Les peuples apprennent bien leurs leçons bien qu’ils ne les appliquent que plus tard… bien plus tard.

     
  • Alf Raza 15 h 19 min le 28 January 2011 Permalien | Réponse
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    « Wind of change » pour l’Afrique? 

    Ailleurs, les vieux caïmans ne veulent pas quitter leurs « mares », tandis qu’en Afrique du sud, celui qu’on surnommait avec affection « Madiba » a su tirer sa révérence à temps en se préservant des vicissitudes de la politique sur ses vieux jours. Pourtant à 92 ans, on le croyait indestructible mais le sort en a décidé autrement, les nouvelles ne sont pas bonnes venant du pays des zoulous : selon un communiqué du Congrès national africain (ANC), Nelson Mandela, son ancien président, icône de la lutte antiapartheid, est hospitalisé à Johannesburg pour « des examens de routine ». A un certain âge, pareil évènement laisse présager le pire !

    Dans la grande ile, les vieux caïmans ont été chassés pour laisser place à de jeunes aux dents longues. Actuellement les politicards, dans une grande majorité, ne s’offusquent guerre de l’éventuelle entrée d’Andry Nirina Rajoelina dans la course à la présidentielle. D’ailleurs à quoi bon puisque cette entrée à été prévue depuis fort longtemps malgré les simagrées faites pour amadouer la galerie. Les procédés ont été échaudés tout au long de la transition pour que l’on ne puisse plus s’étonner de la moindre volte-face. Alors, basta ! Qu’on y aille, alea jacta est !

    En tout cas, pour l’ensemble de l’Afrique, la voie a été ouverte pour de nouveaux procédés pour l’alternance, pas considérés comme démocratiques certes, mais qui se perpètrent dans les rues des capitales créant un effet domino jusqu’à maintenant incontrôlable et presque imprévisible. Incontrôlable au risque d’avoir un retour de manivelle des plus violents pour les instigateurs. Que ce soit pour la grande ile ou pour les pays nouvellement « soulevés », les réels instigateurs ne sont pas nécessairement les meilleurs bénéficiaires, loin de là ! Certains se sont retrouvés, et d’autres se retrouveront à coup sur le derrière par terre ! Les peuples des pays africains ont sentis le vent du changement souffler, tel le fameux le « wind of change » européen il y a quelques décennies, mais ce vent ne balaye pas les mêmes poussières dans ces pays, loin s’en faut. Les attitudes mollassonnes de l’ile rouge diffèrent de celles plus guerrières des ivoiriens ou plus prosaïquement violentes pour les égyptiens et les tunisiens. Assurément, les mêmes causes n’auront pas les mêmes effets.

     
  • Alf Raza 19 h 04 min le 27 January 2011 Permalien | Réponse
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    Le dictat de la rue, une bonne recette ? 

    Un vent de folie s’empare des pays arabes depuis la chute de Ben Ali en Tunisie ! Décidément, l’école n’est pas encore finie pour l’Afrique, d’autres pays s’attelant à copier allègrement sur le voisin. Un effet de domino pour les dirigeants à grande longévité qui se voient leurs assises vaciller dangereusement pour tomber carrément pour quelques uns. Les sursauts de la rue se dressent en thermomètre pour bon nombre d’observateurs comme des voix de l’oracle, prédisant l’avenir à court terme. Après la Tunisie, voilà l’Egypte qui se voit les rues de sa capitale devenir le théâtre d’affrontements entre policiers et manifestants.

    Victime de son succès ou plébiscite pour les défenseurs de la démocratie, l’accès à Facebook a été bloqué mercredi en Egypte. Twitter, est également bloqué par les autorités égyptiennes. Les internautes ne peuvent donc plus se connecter aux réseaux sociaux qui sont devenus bien malgré eux de merveilleuses plates-formes pour toutes formes d’expression. Autant pour les autres sites de partage vidéo tel Youtube ou Dailymotion, pour ne citer que les plus en vogues, qui se voient devenir des mastodontes sans frontière pour véhiculer les informations en un temps record, presque en instantané.

    A coup sûr, les putschs « populaires » qui ont été perpétrés ces dernières années dans quelques pays, dont Madagascar, ont fait taches d’huile pour entrainer dans leurs sillages d’autres en ce début de seconde décennie du troisième millénaire. Il est certains que les dictateurs en Afrique en tremblent dans leurs pantalons tout en feignant ne rien craindre de leurs populations. Qui aurait pensé d’ailleurs que Moubarak, 30 ans de pouvoir, aurait des contestataires dans la rue ? Alors que voilà déjà quatre morts au compteur pour Moubarak, la recette échaudée pour les mouvements populaires est en marche pour un putsch « en règle » de la rue en Egypte, reste à savoir jusqu’à quand le sieur Moubarak va pouvoir tenir et sur quel « score » !

    En tout cas, tout l’Afrique du Nord sera sous les feux des projecteurs avec les dirigeants de ces pays qui ont fait preuve d’une longévité quasi- monarchique sans être des royaumes. Et quand bien même, les royaumes s’inquiètent de la tournure que prennent les évènements en Tunisie, Algérie, Egypte…De là à fomenter des révolutions pour abattre les monarchies…il n’y a qu’un pas, mais pourquoi pas d’ailleurs ?

     
  • Alf Raza 18 h 05 min le 25 January 2011 Permalien | Réponse
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    La petite bête qui monte …et qui monte… 

    Tout le monde pourrait s’écrier : eh oui, c’était prévisible ! Et pourtant, dans certaines circonstances on a horreur d’avoir raison ! Aux dernières nouvelles le prix du carburant à la pompe affiche une hausse auprès de certaines stations, ainsi, le SP 95 se vend à Ar 3 040 le litre et le SP 91 à Ar 3 020. Depuis le bras de fer entre les opérateurs du secteur pétrolier et les tenants du pouvoir courant 2010, cette hausse pesait telle une épée de Damoclès au-dessus des têtes des consommateurs malagasy. Et finalement rebelote pour les « pompistes » !

    Et comme pour saler le tout, la traditionnelle hausse des salaires des fonctionnaires, les fameux 10%, n’a pas coupé aux habitudes de ceux qui tiennent les rennes du pays. Donc des hausses un peu partout sur les produits de consommation courant … comme d’habitude. Il faudrait peut-être comprendre que le fameux terme « 10% » est devenu si familier aux oreilles des fonctionnaires que l’on n’hésite pas à jouer et rejouer ad vitam aeternam sur cette même note. D’autant que selon des divers groupements professionnels d’opérateurs économiques comprenant entre autres le GEM, l’ACELMAD, l’AMIC, l’APEM, l’APB, la CCIFM, , le GPM, le GPCAD, le JPM, le SEBTP, le SIM et le FIVMPAMA, la FHORM, le FIOVA, le GAPCM, le GCAM, le GEFP, le GES, le GEPAM, le GEPAT, le GOTICOM, GO To Madagascar, l’administration multiplie les contrôles administratifs et la mise en place de structures étatiques de contrôle notamment dans les secteurs hydrocarbures, des télécommunications, de la douane ou du commerce. Il est de notoriété publique que la multiplication des contrôles et des formalités diverses favorise l’instauration si ce n’est la prolifération de la corruption, tant décriée, en ne faisant font qu’alourdir les coûts et rallonger les délais grevant ainsi la compétitivité des entreprises et se répercutant sur les coûts de revient et les prix. Des faits qui risquent de décourager les opérateurs et les investisseurs pas toujours d’accord pour être plumé !

    Certains avancent même l’idée d’un retour vers une économie dirigée qui n’a pas du tout fait ses preuves ! Mais que voulez-vous, le retour mainte fois annoncé de Deba y est surement pour quelque chose, il y aurait peut-être une manip quelque part, allez savoir ! En tout cas, avec la mise en place des structures avancées par les autorités et l’application de leurs projets, c’en est fini de la compétitivité du secteur privé du pays déjà au plus mal.

     
  • Alf Raza 5 h 33 min le 24 January 2011 Permalien | Réponse
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    Tais-toi et mange… 

    Facebook est un outil formidable, sur votre « mur » vous pouvez lire les états d’âmes de vos connaissances et amis, mais vous pouvez également trouver des pensées qui vous feront réfléchir. Ainsi, un post sur ce fameux mur disait : « Quelle est la différence entre un cambrioleur et un politicien? – Le cambrioleur ne vole qu’une personne à la fois » (sic). C’était lancé comme ça …sur le mur, mais si l’envoyeur aurait voulu s’adresser à quelqu’un de particulier, le comble pour lui c’est qu’il parlait en premier à un …mur ! Reste à savoir la suite. Pourtant, là ou on aurait pu faire de l’esprit, tout le monde avait compris de fait !

    Décidément, les politiciens dans la grande ile ne changeront jamais, se souciant en premier d’eux même, car « charité bien ordonnée commence par soit même » n’est-ce pas ? L’étirement à souhait de la durée de cette transition traduit bien cette nonchalance à se soucier d’autrui. On a compris que pour autant qu’on ait été nommé dans l’une des deux chambres, il n’y aura plus de raison de faire des vagues ! Comme on dit toujours aux enfants à table quand ils se prennent à papoter : tais- toi et mange ! Apparemment, c’est une formule « magique » qui marche dans l’ile rouge. Nul ne s’offusque plus que les élections promises pour le 16 mars soient reportées sine die. De toute façon, dans l’esprit du moment, pourquoi s’encombrer de pareil rendez-vous alors que les deux chambres sont déjà occupées et en un temps record s’il vous plait, sans avoir eut à mobiliser autant de logistique que ce que l’on prévoit pour ces élections. En tout état de cause, il faut dire bye-bye également aux communales car à quoi bon perdre du temps ? Il suffit de nommer un PDS et le tour est joué non ?

    Alors autant passer le chemin, passer à autre chose …si c’est dans les possibilités, d’autres l’ont fait d’ailleurs ! A l’instar d’un homme qui aurait voulu être un artiste et qui s’est embourbé dans les affaires et la politique, le sieur Tapie Bernard, car il s’agit de lui, n’a fait que passer…promettant l’ouverture d’une école de commerce, de la gnognote donc, sans pour autant s’engager à quelque chose de tangible et d’utile dans l’immédiat. Comme dirait Julio Iglésias (…) je ne fais que passer (…)

     
  • Alf Raza 16 h 28 min le 21 January 2011 Permalien | Réponse
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    Dure-dure la soudure ! 

    Madagascar avance subrepticement vers une période « dure » de soudure. Rien que pour la production de riz précoce dans la région d’Analamanga, le constat est consternant : la sécheresse est en train de mettre à sec les silos. La solution palliative que le ministère de l’Agriculture propose n’est rien d’autre que la culture de contre-saison. Avec pareil conseil, on se demande bien pourquoi on aurait attendu 2011 et sa sècheresse pour s’adonner à cette fameuse culture de contre-saison !

    Il est pendant que dans pas mal de région cultivatrice, pareil pratique n’est pas une nouveauté ! Avec les pommes de terres et autres légumes ou blés qui succèdent au riz dans les rizières, le travail ne manquent pas dans ces parties de l’ile. Par contre, il n’est pas sorcier de savoir que sur certains sols, le repos si ce n’est la jachère est vitale pour une régénération. Avancer que se mettre à la plantation de manioc pour pallier au manque due à la baisse de production de riz serait une solution est des plus étranges. Planter du manioc dans les rizières qui n’arrivent pas à produire du riz ? Ou planter ailleurs ? Si les moyens l’avaient permis, on aurait très bien pu planter plus de manioc que de raison, plus que ce qu’on produit actuellement. A l’instar de ceux de Nosy Be qui s’y sont déjà mis depuis quelques saisons déjà sur les terrains de culture de cannes à sucre qui ont été abandonnés. Les paysans y ont abandonné les cultures de rente pour s’adonner à une autre forme, la culture vivrière… produire ce qu’il faut pour subsister. Pareil pour ceux qui se sont « spécialisés » dans la production de vanille dans le temps et qui se sont finalement reconverti à la culture de subsistance faute de rentabilité dans leurs activités précédentes couplé avec les tracas des plus ennuyeux, que l’on connait, dans l’exploitation forestière, un autre palliatif au manque de rendement de leurs activités antérieures.

    Il est clair que pour tous ces agriculteurs, que ce soit ceux traditionnels que les nouveaux venus, la faible pluviométrie est une des sources du problème. Mais pour un pays comme la grande Ile où les sources et les cours d’eau sont, ou ont été, en grande quantité, l’erreur a toujours été dans l’absence et la mauvaise gestion de ces derniers ! Les réseaux d’irrigation datent du temps de Mathusalem ! Pareil pour les bassins de retenue d’eau, même topo ! Autant ne plus parler de la sécurité des agriculteurs et de leurs biens, bœufs et récoltes, car ce volet commence à chauffer les oreilles, quoique à bien y réfléchir cela soit un frein majeur à la bonne volonté de produire … plus!

     
  • Alf Raza 9 h 26 min le 20 January 2011 Permalien | Réponse
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    La sécurité mise à mal 

    Une fois encore, la question de sécurité est sur le tapis dans la grande ile. Les dispositions actuelles des différents éléments de la sécurité publique font que la recrudescence de l’insécurité se fait sentir au plus mal au sein de la population. La notion de « Tandroka aron’ny vozona » est décidément tombée en désuétude, tant les faits de ces derniers temps ne parlent pas trop en leurs faveurs. Une fois encore, 2 personnes ont péris sous les balles de malfaiteurs ! Du côté de Soavina, un père de famille de 52 ans et un jeune homme de 16 ans ont été abattu par des bandits lourdement armés lors d’une attaque d’une villa attaquée par les assaillants.

    L’entraide villageoise devient de plus en plus mortelle par les temps qui courent, les bâtons et les fourches ne faisant pas du tout le poids avec les kalachnikovs. Kalachnikovs qui, jusqu’à preuve du contraire, ne peuvent être issus que des rangs de l’armée, seule entité à même de s’en procurer et en détenir !

    Et même du côté de la sureté des frontières, les lacunes et autres gabegies se font pesantes. Un fois de plus, trois Kg d’or ont été interceptés et saisis, mardi, par des gendarmes à l’aéroport international d’Ivato. Un passager malagasy allait embarquer sur le vol du Kenya Airways à destination de Nairobi et a tenté de faire sortir frauduleusement les 3 Kg d’or ! Les gendarmes soupçonnent une complicité de douaniers et policiers en charge du scanner d’être dans le coup ! Déjà que vendredi dernier, l’interception de deux africains en possession de marchandises compromettantes par des éléments de la gendarmerie de l’aéroport a tourné au pugilat après l’intervention de policiers en faveur des deux africains !

    Que dire aussi sur le secteur de l face à la fameuse a télécommunication si ce n’est la précarité sinon l’insécurité des opérateurs en téléphonie mobile face à la passerelle internationale unique. En réaction pourtant, ces derniers ont décidés de suspendre très bientôt leurs publicités au niveau de tous les supports médiatiques afin de démontrer leur opposition au projet. Une décision difficile à décrypter pour le message que cela devrait véhiculer ! Mais bon, charge à eux d’être explicite pour toucher le grand public si c’est là le but…

     
  • Alf Raza 18 h 23 min le 19 January 2011 Permalien | Réponse
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    Il n’y pas que le 1er mai qui passera à la trappe 

    Une décision qui reste en travers de la gorge des opérateurs dans la Grande ile est ce projet de confier « le monopole » de la téléphonie internationale à une entreprise privée. A juste titre, cette main mise entraînera à terme une augmentation du coût des communications avec l’absence de concurrence oblige ! D’ailleurs, les différents groupements économiques sont convaincus qu’à ce rythme la « libéralisation de l’économie » passera à la trappe comme la célébration du 1er mai de l’année dernière, jour censé commémorer la « libéralisation des travailleurs ».

    En tout cas, la main de fer que veut exercer l’Etat dans les secteurs des hydrocarbures, des télécoms, des douanes ou du commerce se fait lourde avec la multiplication des paperasses et autres contrôles administratifs. Le contrôle des exportations avant embarquement n’est pas pour rassurer les opérateurs bien que ce soit pertinent. On dirait qu’un scénario déjà utilisé durant la période socialiste est en train de se reproduire. L’imminence du retour de « Deba » serait-il pour quelque chose ? Encore que l’éventuel retour de ce dernier soit devenu une saga à multiples épisodes.

    A fortiori, les assertions du DG du trésor concernant la hausse de 25% pour le salaire minimum des fonctionnaires qui ne sera pas encore appliquée prêtent à confusion. Selon lui, l’application de cette mesure nécessite encore des études techniques spécifiques (sic) ; à croire qu’il ya eu improvisation ! D’ailleurs, des économistes émettent des réserves sur la disponibilité du budget de l’Etat pour pareil écart d’exploitation. Mais, spécificité de cette période transitoire et dont le président de la HAT n’a pas manqué de relever dans son discours du nouvel an, le régime de transition sous la houlette de Andry Nirina Rajoelina n’a pas eu à engager des emprunts, donc ne s’est pas engagé à contracter des dettes, faisant fi de la reconnaissance ou non par la communauté internationale qui a suspendu la plupart de ses aides cruciales pour « assécher » le budget de la Grande Ile.

    Dans tout ça, les fonctionnaires s’en retrouvent gâtés avec leurs traditionnelles augmentations de 10%, qui se soucient fort peu d’éventuelles recettes ou pas. Contrairement aux travailleurs du privé pas sûrs d’arriver à suivre faute d’augmentation de leurs recettes en conséquence ! Des coupes sombres seront au programme pour le privé à force de subir cet étirement sur les salaires.

     
  • Alf Raza 16 h 28 min le 18 January 2011 Permalien | Réponse
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    Un premier mai qui passera à la trappe 

    Peu d’organisation syndicale se sont prononcées concernant les « cadeaux » de nouvel an du président Andry Nirina Rajoelina. Et pour cause ! Même pour le 1er mai si cher aux travailleurs, aucunes manifestations commémorant ce jour de la fête du travail n’ont été organisées par les principaux syndicats malagasy. Vu la conjoncture actuelle, bien peu sont les regroupements de travailleurs, pour éviter l’utilisation du mot « syndicat », qui se sentent en position de négocier avec leurs patrons ou employeurs. Comment pourrait-il en être autrement avec le marasme frappant le monde économique et le monde du travail par la même occasion, une situation globalisée à travers le monde au sortir de la dernière crise financière et qui n’épargne en rien les opérateurs économiques de la grande ile.

    Encore une fois, les opérateurs économiques, déjà aux prises avec un vent défavorable dans le contexte actuel, ont fait le triste constat de la recrudescence de l’insécurité à Madagascar à l’instar des grosses pointures de regroupement d’opérateurs économiques qui ont fustigé l’entrée vers une ère d’insécurité des investissements au vu des tentatives, si ce n’est le forcing, de monopole sur les secteurs clé. D’autant que l’insécurité et la recrudescence des attaques à mains armées, qui ont fait émettre une proposition des plus incongrues qui est celle d’accorder des primes de reconnaissances aux forces de l’ordre variant de 1 à 3 millions d’ariary, selon les catégories d’armes récupérées n’a pas fait écho dans le bon sens. Une proposition des plus louables mais qui sera en butte avec la principale entrave : le budget. Car il est clair que faute de moyen, les préposés à la sécurité public rament pour s’imposer comme il se doit, au grand dam du contribuable qui subissent à longueur de temps les méfaits des bandes armées qui n’hésitent même plus à opérer à visage découvert.

    Les attaques de foyers se font de plus ne plus ciblées, privilégiant les personnalités en vues ainsi que les gros opérateurs de la capitale. Les bilans réels des morts ou des blessés, lors de ces attaques sont inconnus du grands public et des doutes se pointent sur d’éventuel base de donnés de l’Etat. Il est affligeant de savoir qu’on puisse mourir par une attaque de malfrats. Finalement, il s’avère que l’insécurité est au coin de la rue, prête à frapper à tout moment, venant de n’importe où, perpétrée par n’importe qui. Ce sentiment de ne plus être à l’abri est en train de miner et de saper le morale de tout un chacun, car même les « tandroka aron’ny vozona »(les cornes qui protègent l’encolure) se mettent à passer outre leur vocation initiale.

     
  • Alf Raza 8 h 08 min le 16 January 2011 Permalien | Réponse
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    Une poussée vers un samedi « magnifique » par les temps qui courent? 

    La morosité ambiante est si pesante que pour trouver un prétexte à se divertir entre amis, c’est devenu un parcours des combattants, tant les motifs à festoyer semblent s’être dissipé pour laisser place à une léthargie fatale. Car à quoi bon s’épandre à faire la fête un vendredi plutôt qu’un samedi ou un dimanche ? « La » question que se poserait plus d’un ! Et pourtant, avec les salamalecs des premiers jours de janvier, le quotidien rattrape toujours pour ramener à la réalité. Triste sort que celui du malagasy lambda, tristement verrouillé à une situation aux lendemains incertains, avec un fond de détresse qu’ont en commun les populations des pays à problème en Afrique.

    Mais quand bien même, la situation au pays est plus qu’enviable par rapport à d’autres pays, tel la Tunisie où le chaos est en train de s’édifier petit à petit. Des affrontements meurtriers entre manifestants et forces de sécurité ont d’ailleurs eu lieu jeudi à Tunis et alentour, faisant au moins trois morts. Les émeutes qui secouent le pays depuis près d’un mois ont fait pas mal de dégâts. D’ailleurs, l’état d’urgence vient d’être décrété dans tout le pays avec un couvre-feu de 18h à 6h du matin, ainsi que l’interdiction des rassemblements sur la voie publique et l’autorisation donnée à l’armée et à police de tirer sur tout « suspect » refusant les ordres qui lui sont intimés (sic).

    Loin de la Grande ile, la Côte d’Ivoire s’enlise de plus en plus pour rentrer dans une spirale de violence. Les forces pro-Gbagbo ne se privent plus de s’en prendre aux militaires de l’ONUCI, ainsi des véhicules ont été brûlés ou endommagés. Alassane Ouattara non plus n’y va pas de main morte en appelant au recours à la force pour déloger Laurent Gbagbo et avance que ce dernier est en train d’importer des munitions ainsi qu’environ 3.000 mercenaires ! La guerre est imminente, mais ça risque fort de déraper pour devenir un piège pour les forces des Nations Unies. La tragédie de l’ONUSOM II (Opération des Nations Unies en Somalie II) en 1993 est une leçon à ne pas prendre à la légère, autant que le drame et les pertes qu’ont subis les américains le 03 et 04 octobre 1993 les contraignant en mars 1994, à quitter définitivement la Somalie. L’ONUCI aurait-elle les reins plus solide ? Cela reste à prouver car il ne faut pas que ces militaires oublient qu’ils ne sont pas chez eux, et qu’à la moindre riposte de leurs parts, la population pourront se liguer contre nonobstant l’existence de dissension en son sein.

     
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