Mises à jour de juin, 2011 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • Alf Raza 16 h 24 min le 21 June 2011 Permalien | Réponse  

    Et de deux… 

    Le procès de l’ex-chef d’Etat tunisien Zine El Abidine Ben Ali s’est ouvert lundi à Tunis. Un procès, par contumace, à peine ouvert et qui pourrait déjà être suspendus a défense ayant demandé le report du procès. Depuis Riyad, en Arabie Saoudite, Ben Ali a qualifié les accusations portées à son encontre de « déshonorantes et imaginaires ». Les charges pesant contre lui et son épouse, sont entre autre la possession illégale de drogues, d’armes, de devises étrangères, de bijoux et d’objets ncontre l’ancien homme d’Etat tunisien. En moins d’une décennie, c’est le second procès par contumace d’un « ex-dirigeant d’un pays » que s’offre le continent africain.
    En chat échaudé craignant l’eau, au Maroc, le Roi Mohammed VI a anticipé en présentant les grandes lignes d’une réforme constitutionnelle qu’il entend soumettre à référendum rapidement le 1er juillet. Un point positif et non des moindres dans cette opération de charme précipitée : la prochaine constitution prévoit l’égalité « civile et sociale » entre l’homme et la femme, alors qu’avant seule l’égalité « politique » était mentionnée dans la constitution. Ajouté à cela la reconnaissance du berbère comme langue officielle, aux côtés de l’arabe. Par contre, le roi restera toujours le Commandeur des croyants et continuera de présider le conseil des ministres, demeurera le chef des armées et présidera toujours un « Conseil supérieur de sécurité » ainsi que bien d’autres prérogatives qu’il n’est pas près de lâcher. Il est fort à parier que les marocains ne se satisferont pas de si peu.
    Le président syrien, Bachar al Assad, quant à lui continue de faire la sourde oreille aux injonctions internationales et avance unilatéralement des élections législatives pour le mois d’août assorti d’un programme de réformes qui serait élaboré d’ici le mois de septembre, occultant les répressions meurtrières contre les manifestants et opposants. Le président russe, Dmitri Medvedev, a déjà anticipé pour réitérer son opposition à l’éventuelle adoption d’une résolution de l’ONU condamnant la répression. Le scénario de la résolution 1973 de l’ONU y est agité en épouvantail.
    Madagascar quant à lui s’enlise dans un scénario de report sans fin dans une transition qui s’allonge et se prolonge. Le président de la HAT Andry Rajoelina privilégie le scénario d’une tenue d’élections coute que coute pour sortir de l’ornière. Eh bien on va y aller vaille que vaille à ces élections pardi, et advienne que pourra !

     
  • Alf Raza 16 h 22 min le 21 June 2011 Permalien | Réponse  

    Le sport malagasy, ce grand oublié 

    Rien ne peut plus étonner à Madagascar, et plus que jamais l’assertion selon laquelle « le ridicule ne tue pas » se vérifie au quotidien dans la Grande ile. En sport, et plus particulièrement en kick-boxing, les performances des athlètes étaient sans équivoques sous la houlette de son président de fédération Briand Andrianirina : des titres mondiaux, 6 médailles récoltés dont 3 or, 2 argents et 1 bronze pour 6 participants seulement, un record pour les sportifs de la grande ile. Pourtant, les déboires qui ont éprouvées les tireurs malagasy avant leur départ pour le championnat du monde ont été relatés et relayées dans les presses écrites de la Grande Ile, tout le monde était au courant des difficultés qu’avait eu la fédération pour boucler financièrement leur déplacement. On ne sait pas si le torchon brûle entre la fédération et le ministère concerné mais dernièrement la fédération malagasy de kick-boxing a fait savoir que les aides ministérielles qu’elle a reçues jusque là ont été des aides en nature et non en numéraire. Comme un coup d’estoc au ministère des sports, la fédération invite ce dernier à rendre public les détails de l’octroi de 117 210 000 Ariary, rien que ça ! Une demande de transparence sur un aussi gros montant qui aurait été alloués à la fédération, et ce « au nom de la transparence et du droit à l’information du grand public » (sic). Quelque part il y a un malaise !
    Ces derniers temps en fait, les participations des sportifs malagasy dans des compétions de haut niveau – le football mis à part- se sont réalisées quasi en autofinancement pour les fédérations mais qui se sont soldé pourtant par d’excellentes performances et de bons résultats de surcroit, des titres mondiaux ou africains au minimum. Un petit sursaut d’orgueil peut-être pour le ministère des Sports lors de la participation de Jean Yves Ranarivelo alias Joda et de Rila Ranaivomampianina, les champions de Madagascar en titre en rallyes automobiles ainsi que Freddy et Yachine, à la quatrième manche du championnat d’Afrique du 17 au19 juin, car le séjour ainsi que les frais de déplacement de la délégation ont été pris en charge par le ministère. Jimmy Rakotofiringa, président de la Fédération du sport automobile malagasy a même lancé, comme une pique : « Une aide très significative pour nous qui n’avons pas l’habitude de bénéficier le soutien de l’État » (Sic). Les « performers » n’ont pas été habitués à « ça » Madagascar. Vivement que « ça » devienne une seconde nature…

     
  • Alf Raza 16 h 20 min le 21 June 2011 Permalien | Réponse  

    Aux … urnes citoyens… 

    Une tare de la mondialisation ou question de mode, allez savoir, mais les résolutions de « crise » -le mot est à la mode- dans les pays africains passent apparemment par le même chemin suivant un certain stéréotype. La crise libyenne apporte son lot de surprise avec les déclarations de l’un des fils de Mouammar Kadhafi, Saïf Al-Islam. En effet, ce dernier a déclaré à un quotidien italien, Corriere della Sera, que dans le cas de figure où son père ne partirait pas en exil, l’organisation d’élections sous une surveillance internationale pourrait avancer vers une sortie de crise. En tout cas, il est peu probable que Mouammar Kadhafi veuille quitter ainsi le pouvoir qu’il a édifié depuis 1969. Un délai de trois mois a été même avancé pour la tenue d’un scrutin. Rien n’est trop « cher » pour mettre fin à près de quatre mois de guerre dans le territoire libyen.
    La leçon que chacun essaie d’appliquer d’un bout à l’autre de l’Afrique n’est rien d’autre que la conquête du pouvoir par les urnes. Que ce soit en Côte d’Ivoire ou dans les pays arabes nouvellement « soulevés », légitimer par les urnes est plus que jamais dans le topic des politicards de tout bord et de la population de ces pays. Voilà la Libye qui ne veut pas être en reste.
    Même l’ex président Ravalomanana Marc, qui ne craint pas d’être envoyé en prison dans son pays plutôt qu’être libre en exil insiste fort sur son retour et sa participation aux élections futures. Il ne fait plus aucun doute maintenant que le président de la transition actuelle, Andry Nirina Rajoelina, va poursuivre, vaille que vaille, l’application des dispositions de la feuille de route paraphée à Ivato le 9 mars 2011 : organiser au plus vite des élections, notamment présidentielles telles seront les priorités à venir. Sa candidature ne fait plus l’ombre d’un doute. D’ailleurs, la déclaration de Sandton demandant aux autorités de la Transition de créer une situation favorable au retour de Ravalomanana Marc au pays est plus que compromise, la situation étant loin d’être en faveur d’un « come back » serein. Cahin-caha, l’appel aux urnes sera le plus fort dans la configuration actuelle, l’occupation du terrain étant telle qu’aucun argument ne pourra passer pour inverser la tendance. Gaborone aurait été un bide pour avoir accouché d’un pareil statu quo.

     
  • Alf Raza 16 h 19 min le 21 June 2011 Permalien | Réponse  

    La messe est dite alors … 

    Avancer à tout prix, contre vents et marées, telles seront les leitmotivs de la classe dirigeante actuelle si l’on se réfère aux déclarations du chef de la HAT qui a fait savoir que le gouvernement de transition entamera le processus d’organisation des élections, que la communauté internationale lui apporte son soutien financier ou non. En clair, le président de la HAT a rejeté la requête de la SADC en avançant que le retour de Ravalomanana Marc pourrait entrainer des troubles graves dans la Grande Ile. L’appui inconditionnel des forces armées malagasy en manifestant leur opposition au retour de l’ancien président en dit long sur la situation, encore précaire qui prévaut.
    En l’espèce, le gouvernement en place ne perd pas espoir en assurant par l’entremise de son ministre Yvette Sylla que « les travaux de lobbying de la Haute autorité de la Transition (HAT) seront poursuivis et même intensifiés »(Sic). Pour la ministre des affaires étrangères, Yvette Sylla, la décision de la SADC n’est pas un échec des lobbyings entrepris par la HAT, c’est juste une question d’opportunité mal aboutie. Pourtant, l’ancien président Ravalomanana Marc s’obstine à briser son exil en Afrique du Sud en confirmant son intention de rentrer à Madagascar malgré l’opposition ferme du pouvoir en place et le risque de faire résonner les bruits de bottes, les hauts gradés des forces de l’ordre comprenant l’armée, la gendarmerie et la police nationale ayant fait savoir leur ferme opposition à un tel retour.
    Eh bien, tout a été dit concernant ce fameux « projet de retour », certains diront même que la messe est dite. Reste à se rabattre vers les élections, unanimité ou pas sur la pertinence de pareil rendez-vous dans un délai aussi court, la fin de l’année restant la butée pour tout réaliser. La commémoration du 26 juin qui approche sera-t-elle une bonne opportunité pour fédérer les « infédérables » ? Rien n’est moins sûr, d’autant que les citoyens malagasy se sont petit à petit détournés de cette « commémoration », les préparations fébriles d’antan ont été laissées aux oubliettes, abandonnés les « tsikonona » et les « arendrina », même les agapes, considérées comme traditionnelles, lors de cette journée mémorable s’estompent comme peau de chagrin pour faire tomber ce jour dans l’escarcelle des jours ordinaires … mais fériés.

     
  • Alf Raza 16 h 17 min le 21 June 2011 Permalien | Réponse  

    « Ce » bras d’honneur de la SADC à la veille du 26 juin 

    Comme il fallait s’y attendre, le retour de l’ancien président de la république Marc Ravalomanana au pays s’oppose aux intérêts des tenants du pouvoir à Madagascar. Ainsi, des hauts responsables et chefs de commandement des forces armées ont fait une déclaration manifestant leur désapprobation quant à ce retour imposé. D’ailleurs, les réactions étaient plus que prévisibles, la résolution du sommet de Sandton (Afrique du Sud) concernant le retour des exilés politiques malagasy au pays dérangerait plus d’un. Le président de la Haute autorité de la Transition (HAT), Andry Rajoelina a d’autant plus déjà annoncé s’en tenir à la décision du précédent sommet, en mai dernier, de la SADC à Windhoek en Namibie faisant de celui de Sandton un «non-évènement ».
    Dans la capitale, on s’oblige à croire que telle attitude ne porterait préjudice au quotidien mais certains faits laissent tout de même perplexe. Rien que pour les déplacements dans la ville, des difficultés se font jours avec les approvisionnements en carburant. Des stations services dans la capitale et sa périphérie étaient en rupture de stock. Situation passagère disent les exploitants de ces stations mais qui peut laisser dubitatif en pareille période. La cinquante et unième célébration du 26 juin n’étant pas loin, il est plus que surprenant que de tel incident se produise dans la capitale. Les responsables du secteur ont mis en garde contre de possibles manipulations politiques, agitant le «bâton » pour punir le cas échéant.
    En tout cas, la SADC a fait un grand bras d’honneur à la Grande Ile en tranchant à la va-vite. Il était plus qu’évident que cette entité avait d’autres chats à fouetter. Le lancement, à Johannesburg, du processus de négociations amenant à l’avènement d’un marché commun pour la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC), la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et le Marché Commun d’Afrique orientale et australe (COMESA) d’ici 5 ans était autrement plus motivant. Il faut croire que les 26 pays sont concernés, portant sur une population d’environ 600 millions d’âmes avec un PIB de 800 à 1 000 milliards de dollars, soit 58% de celui du continent, n’en avait cure du cas de l’Ile Rouge qui est bien loin à l’écart au large des côtes africaines et à la traine derrière eux, son classement dans le peloton de queue des pays les moins avancés en rajoutant une couche à cet éloignement.

     
  • Alf Raza 16 h 16 min le 21 June 2011 Permalien | Réponse  

    Rien n’est moins sûr 

    Les dirigeants de la Communauté du développement de l’Afrique australe (SADC) se sont finalement prononcés sur le cas de Madagascar en demandant aux autorités malagasy d’autoriser le retour dans la Grande Île de tous les opposants en exil, le précédent président, Marc Ravalomanana, inclus. Le sommet de Sandton aurait-il sonné le glas de l’unilatéralisme de l’autorité au pouvoir dans la crise à Madagascar ? Rien n’est moins sûr ! Dans les faits, le retour du précédent président serait encore hypothétique vu la situation qui prévaut dans la Grande Ile. Pour l’instant, trop de paramètres défavorables sont ne jeux pour que l’accueil serein de Marc Ravalomanana soit effectif. Le seul bémol qui pourrait tempérer les ardeurs des partisans de toutes les mouvances confondus serait la déclaration publiée à l’issue du sommet en Afrique du Sud invitant les acteurs politiques malagasy à enclencher un processus débouchant à la tenue d’élections libres et équitables, enfin un point positif dans ce grand tumulte médiatique qui s’est instauré autour des ramdams de la SADC pour trancher sur le cas de l’Ile Rouge.
    Car pour trancher ils ont tranché les gars de la SADC, et ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Demander d’autoriser le retour de ceux qu’on avait ânonné comme étant des « has been », il fallait le faire. En tout cas, il serait étonnant qu’avec ce qu’on a vécu durant la transition cette décision soit effective. Car corollaire de cette demande de la SADC, la feuille de route se doit d’être amendée pour être cohérente avec la suite des évènements… si suite il y aura dans ce sens. Pour l’instant, le retour au pays des deux ex-présidents et de leurs cliques n’est pas avalisé par le pouvoir en place, loin s’en faut. L’éventuel rejet de l’appel de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en faveur du retour des opposants politiques actuellement en exil modifiera très certainement les donnes au niveau international mais dans quel sens ? Là est la question. Seul hic dans tout cet imbroglio politique, pour ne pas dire le HIC majeur : le cas du peuple malagasy qui une fois encore se retrouve otage complètement à la merci des « politicards » de tout bord et de tout acabit. Reste à savoir si la marche forcée vers des élections, sans conditionnalité, serait encore crédible aux yeux de la communauté internationale, des élections qui se feront assurément sans adversaires de poids, juste des candidats composés de courtisans en somme.

     
  • Alf Raza 16 h 15 min le 21 June 2011 Permalien | Réponse  

    Sommet de la SADC : l’arbre qui cachait la forêt 

    Au sommet extraordinaire de la SADC en Afrique du Sud, le sort de Madagascar n’a pas été dissocié de celui de la Zimbabwe : les atermoiements dans les prises de décision pour le cas des deux pays n’ont fait qu’empirer avec les ajournements à répétition. Reporté, depuis Gaborone, à samedi 11 juin 2011, le sommet sur la situation au Zimbabwe et à Madagascar a encore une fois été ajourné à dimanche 12 JUIN 2011 après-midi. La cause en est tout simple : la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et le Marché commun pour l’Afrique australe et orientale (COMESA) sont en train de se commuer en un large « Zone de libre-échange » qui créera tout de même au bas mot un marché unique pesant dans les 875 milliards de dollars ! Ce grand espace de libre-échange d’Afrique, lancé par le président sud-africain Jacob Zuma, rassemblera en fait 26 pays membres de la SADC, le COMESA et l’EAC, trois blocs commerciaux régionaux supposés être rivaux. Il est évident que les inégalités et autres disparités économiques existantes associées aux instabilités politiques dans les sous-régions seront autant d’os au développement de cette zone, mais comme l’a dit le Président Jacob Zuma : « Il n’existe aucun pays capable de prospérer à lui tout seul » (Sic). Pour l’instant, on ne sait comment ces pays pourraient bien passer outre la faiblesse des infrastructures ainsi que les de barrières douanières handicapés également par les lourdes bureaucraties légendaires en Afrique, mais les perspectives sont alléchantes pour qui sait s’y prendre. Pas étonnant que les décisions sur les deux pauvres pays du continent que sont la Grande Ile et le Zimbabwe soient passés à la trappe mainte et mainte fois ! Les deux pays ne faisant pas le poids avec ce grand marché de plusieurs centaines de milliards de dollars.
    Toujours est-il quel les dirigeants d’Afrique Australe ont finalement approuvé, presque subsidiairement dimanche, la « feuille de route » devant conduire à de nouvelles élections à Madagascar. Toutefois, « Le Sommet exhorte la Haute autorité de transition (dirigée par M. Rajoelina) de permettre aux Malgaches qui sont en exil pour des raisons politiques de rentrer au pays sans condition, y compris M. Marc Ravalomanana »(Sic) d’après le communiqué final à ce sommet. La Haute autorité devant donc faire tout son possible pour « assurer la liberté politique de tous les Malgaches dans le processus devant conduire à des élections libres, justes et crédibles »(Sic). Belle pagaille en perspective en tout cas !

     
  • Alf Raza 8 h 46 min le 8 June 2011 Permalien | Réponse  

    06 juin, un flop à la volée 

    Le 6 juin 2011 n’a rien livré d’extraordinaire si ce n’est la suite logique du cas de DSK qui continue de faire les gorges chaudes à New York, et pas seulement là bas mais partout dans le monde vu la carrure et la …carrière de l’intéressé. Bien que le procès ne débute que dans six mois au plus tôt, la comparution de DSK pour plaider « non coupable » est une amorce à ce qui suivra. Les habitués des séries télé se délecteront de ce qui se tramera à compter su 6 juin 2011. De belles batailles psychologique, médiatique et juridique en perspective vu l’ampleur des moyens utilisés par les défenseurs de Dominique Strauss-Kahn. Des moyens, le couple DSK – Anne Saint Clair en a et ils ne comptent pas se laisser faire malgré le sobriquet de «French Perv» de DSK comme l’a surnommé la presse américaine. Ce 06 juin ne fut donc pas une journée de récolte mais plutôt une journée banale pour les cas … pas banals. Ainsi pour le cas de la Grande Ile qui se défend en ce début de semaine du côté de Gaborone, rien de saillant ne s’est manifesté. Il est même avancé que l’ultime dénouement ne se passera pas en ce lieu mais quelque part ailleurs, aux alentours du 1 juin 2011. L’Afrique du Sud s’établi comme pays hôte de cet ultime sommet de la dernière chance, la ville de Sandton a été d’ores et déjà été désigné par la SADC.
    Une fois de plus, après ce sommet de Gaborone, un battage psychologique et médiatique sera ouvert pour s’offrir les bons offices de l’opinion publique malagasy déjà blasée par cette longue attente dans la transition. Car comment ne pas être blasé quand on voit le troisième « 26 juin » qui va se célébrer ou se commémorer, c’est selon, avec un pouvoir transitoire sans être pleinement dans une quatrième république ? En tout cas, l’organisation d’élections à tout prix, même contre vents et marées, revient tel un refrain dans les discours des tenants du pouvoir. Oui mais là où le doute s’installe dans la tête du malagasy lambda c’est dans la réelle représentativité de la population votante par rapport à l’ensemble de la population malagasy recensée et non recensée comprise. Pourquoi on vote et que voter, tout est encore confus, les malagasy en deviennent sceptique, à force, quant à poursuivre ou non, honorer ou pas les séries d’élections à venir. Les phénomènes d’abstention des dernières élections sont édifiants sur l’état caractériel des votants potentiels à Madagascar.

     
  • Alf Raza 8 h 45 min le 8 June 2011 Permalien | Réponse  

    Madagascar l’ile trop loin au large de …l’Afrique 

    Le Yémen au bord de l’embrasement malgré les efforts de l’Arabie saoudite épaulée par des responsables tribaux afin de négocier la paix à l’intérieur du pays. Les 33 années de pouvoir du président Ali Abdullah Saleh ont fini par user le peuple yéménite, et le vent du changement qui souffle sur le monde arabe est entrain de ranimer un brasier incontrôlable pour le président contesté. La guerre civile sera inéluctable au train où vont les choses, la montée de violence ayant vu le président Ali Abdallah Saleh blessé suite à deux tirs d’obus, vendredi dernier. Quoiqu’on puisse dire, ce fameux « printemps arabe » commence à peser, tant aux pays touchés qu’aux pays européens obligés de supporter les « efforts de guerre » qu’ils se doivent d’appuyer sur les front qu’ils ont ouvert. Dernièrement, l’Otan vient de prolonger de trois mois sa mission militaire en Libye, bien que sur le plan politique, Kadhafi apparaisse de plus en plus isolé, sur le terrain il est encore loin d’être terrassé. En tout cas, preuve est fait que les européens ont de l’argent à dépenser dans des guerres, qui de prime abord, ne sont même pas les leurs. Il appert que d’occultes intérêts carburent cette guerre en Libye. L’islamisme radical en tout cas en fait des gorges chaudes et profite au maximum de cette guerre en en faisant un « cheval de Troie » idéal pour placer sans ambages ses pions et ses pièces à travers le monde arabe en plein changement.
    Les mouvements en Syrie, les mutations en Côte d’Ivoire, et bien d’autres encore font que le cas de Madagascar semble si dérisoire aux yeux de la communauté internationale. Que la Grande Ile arrive à s’en sortir ou pas, l’insularité est un tare majeur édulcorant tout fait s’y passant. Que les médiateurs fassent leurs boulots ou pas, les pôles décisionnaires pour d’éventuelles reconnaissances n’en ont vraiment cure jusqu’ici, les différents renvois aux calendes grecs en attestent le bienfondé. Tout compte fait, ce lundi 06 juin de toutes les attentes est encore loin d’amener à l’aune de la reconnaissance si l’on se réfère aux mélimélos politiques de ces derniers jours. Les pourtours de Gaborone deviennent de plus en plus brumeux, que peut-on bien attendre de cette rencontre vu que le cas de la Grande Ile se traite dans l’indifférence quasi-générale, les pôles d’attraction se situant ailleurs, en d’autres points autrement plus « chauds » ?

     
  • Alf Raza 8 h 43 min le 8 June 2011 Permalien | Réponse  

    Mais de quel bois se chauffent les trafiquants à Madagascar? 

    Le diktat de la rue reste encore bien présent dans le quotidien des malagasy, que ce soit dans les grandes villes que dans les coins les plus reculés. De plus en plus, des contestations des décisions de justice se font jour au moment où l’on s’y attend le moins. Antalaha par exemple a vu quelques opérateurs économiques se ruer au Parquet du tribunal, avec leurs « partisans », pour exiger la mise en liberté provisoire des trafiquants, présumés, de bois de rose que les autorités ont appréhendé lors de la dernière opération d’envergure contre le trafic de ce bois précieux. Le côté risible de la situation réside dans le fait que ces opérateurs, à défaut d’avoir eu raison ont réclamé ni plus ni moins le départ du procureur suite à leur demande insatisfaite ! Dans cette région donc, ils sont au-dessus des lois ? Ce sont eux qui dictent ce que doivent faire les représentants de la loi ? Pas étonnant que les réseaux de trafic aient été difficiles à démanteler, les représentants de ce qu’on pensait être l’autorité et la loi étaient, et le sont encore peut-être, à leurs bottes. A ce rythme là, on peut dire adieu à tout ce qu’on espérait ardemment protéger, adieu à tout l’écosystème si précieux des forêts, ou du moins ce qu’il en reste, car on n’est pas près de sortir de l’auberge.
    Le trafic de bois de rose est en fait doublé d’un trafic d’influence monstre qui touche tous les rouages de l’administration dans toutes les parties de l’ile concernées par l’extraction, l’acheminement, le conditionnement, l’expédition de ces richesses. Comment concevoir que depuis tout ce temps, des bois pesant des tonnes et représentant un volume relativement important puissent passer « inaperçus » aux yeux des représentants de la loi ? Sûr que ces derniers ont été rendu aveugles à bon escient ! Alors, à moins de coffrer tout ce beau monde là, et cela représentera un beau paquet, il serait désuet d frapper des coups sporadiques qui une fois traités sont encore contesté par la rue. Et comme on sait que les mouvements et les contestations de la rue sont d’un certain poids pour le pouvoir, ce ne sera que chimère que de poursuivre les trafiquants, ceux qui se feront chopper ne seront que du menue fretin, les gros poissons eux se prélasseront toujours à l’ombre de leurs vérandas, sirotant tranquillement leurs apéros tout en devisant tranquillement sur la prochaine campagne de … déboisement et les opérations « aveuglements » qui s’y rattachent. Dépitant comme truc mais ainsi va le monde, Madagascar est condamné subir cet état de chose ad vitae aeternam.

     
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