Mises à jour de août, 2010 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • Alf Raza 18 h 29 min le 30 August 2010 Permalien | Réponse
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    Gloire post mortem 

    Funérariums, les grandes salles de représentation tout comme les grands gymnases ont bien changés de vocations. Peut-être est-ce une question de mode ou juste à défaut de local approprié, mais depuis qu’une certaine figure du monde artistique s’est vu être accueillie pour une veillée mortuaire dans un gymnase, c’est devenu une habitude de procéder ainsi pour les anciennes stars malagasy qui tirent leurs révérences.

    Il est vrai que par les temps qui courent, avec le changement du rythme de vie que l’on subit, les mœurs évoluent surtout dans les grandes villes, les veillés mortuaires ne sont plus ce qu’ils étaient vu la recrudescence de l’insécurité et les défauts de moyens pas toujours évidents en pareil circonstance. Un lieu, autre que le domicile, pour accueillir le défunt jusqu’à l’heure de son départ pour les derniers adieux et l’ensevelissement dans le tombeau est des plus indiqué pour les personnalités et grandes figures nationales. Cela permet aux familles et connaissances et surtout pour les nombreux fans de venir se recueillir et rendre hommage au disparu en toute sérénité ne serait-ce que pour quelques minutes, et même pour quelques heures sans restriction aucune sur l’heure où l’on veut y être. En fait, c’est la vocation d’un funérarium, mais pour l’instant, cela n’existe pas encore à Madagascar ou tout au moins un ayant une grande capacité d’accueil.

    Se rabattre sur les gymnases et autres amphithéâtres est des plus indiqués pour palier à pareille carence, changeant ainsi petit à petit les mœurs et par la même occasion l’utilisation des lieux. Avec le décès de la voix d’or Gabhy de Kintana Telo, la veillée funèbre de la dépouille mortelle à la Tranompokonolona Analakely est des plus significatives. A certain égard, c’est le summum pour un artiste d’être veillé dans un lieu de représentation, lourdement chargé d’histoire, tel la Tranompokonolona Analakely.

    Il faut reconnaitre que depuis le début de la transition, les artistes ont été mieux considérés avec plus d’égard qu’auparavant. Que ce soit dans la défense des droits de leurs œuvres ou dans les différentes prises en charge, mais malheureusement, le défaut de moyens pêche pour des actions pérennes. Les artistes ont en commun la fierté, fierté qui les ont fait tenir et qui les font tenir jusqu’à maintenant, on se souvient tous dans quel état a fini feu Rakoto Frah, et il est sur qu’il aurait aimé jouir réellement de sa notoriété de son vivant qu’à titre posthume ! C’est de leur vivant que les grandes figures du monde artistique doivent être considérées à leurs justes valeurs et non post mortem.

     
  • Alf Raza 12 h 12 min le 29 August 2010 Permalien | Réponse
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    MOP, la POMme de la discorde ? 

    Depuis le temps que la presse écrite, relayée par celle en ligne, crie aux loups, les tenants du pouvoir daignent enfin les écouter et faire un tant soit peu de réaction endiguer l’insécurité quotidienne qui gagne de plus en plus de force dans la Grande Ile. Un peu triste mais les faits sont là : les attaques de domiciles et autres braquages ont changés de formes et de victimes. De simples effractions auparavant, ces évènements ont montés en puissance pour se muer en attaques à main armée, avec des armes lourdes la plupart du temps. Même les militaires ne sont plus épargnés, les hauts gradés de l’armée ayant été victimes d’assaut à leurs domiciles, voire même dans les cantonnements militaires, à l’instar de ce qui s’est passé à l’académie militaire d’Antsirabe. Des évènements qui sèment le doute sur la netteté des militaires, car qui plus que les militaires pourraient bien connaitre ce qu’il y a chez eux, les risques et les esquives à faire pour ne pas être pris ?

    C’était sûrement difficile à croire mais les têtes pensantes aux pouvoir ont fini par comprendre et se rendre à l’évidence : il vaut mieux fermer la brèche avec l’emploi d’une main d’œuvre bon marché, si ce n’est gratuite, issue des prisons. Le pouvoir en place a finalement pris la décision d’annuler la main d’œuvre pénale ou MOP, car à la clé, cela n’apporte rien de bon. En fait, le MOP n’est rien d’autre que de la main d’œuvre bon marché constituée de prisonniers triés sur le volet. Il n’est pas sorcier de conclure que des taulards en semi-liberté, par les temps qui courent peuvent être impliqués facilement dans les multiples attaques et braquages incessants perpétrés dans toute l’ile. Et dire que ces gens sont considérés comme une aubaine pour ceux qui les emploient, tout autant que pour les bandes de malfrats qui louent leurs services !

    Au comble du désespoir ou par dérision, on ne sait trop, le peuple est totalement à bout, poussant l’extrême jusqu’à être suspicieux envers toute personne étrangère à leur circonscription, à leur communauté. Le policier du GIR de Fianarantsoa en déplacement à Manakara a failli en faire les frais : accusé d’être un malfaiteur il fut trainé en justice. Bientôt, faire du tourisme dans son propre pays s’avèrerait être dangereux pour les jours à venir avec la suspicion maladive qui plane dans la population autochtone, là où l’on pourrait être tenté de visiter.

     
  • Alf Raza 17 h 02 min le 27 August 2010 Permalien | Réponse
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    La loi c’est moi (…) 

    Faudrait-il se pencher sur le cas de ce magistrat qui a été agressé à Toamasina ? Les magistrats membres du Syndicat des Magistrats de Madagascar en tout cas sont relativement préoccupés et se sont donné le mot pour exprimer leur solidarité envers leur confrère de Toamasina. En cinquante ans de vie républicaine, cette agression est une première. Bien qu’aucune revendication ou autres explications n’aient filtrées, il est sur que le coup vient d’une personne ou une entité qui a une dent contre ce magistrat.

    Ailleurs, Al-Qaïda perpètre des attentats contre des juges à Bagdad pour des raisons évidentes aux yeux de cette organisation : c’est une riposte aux condamnations à mort de sunnites dans les prisons chiites. Le 17 août, il y a eu un attentat contre le juge Bandar à Bagdad, et contre trois autres juges qui ont également été blessés par l’explosion d’une bombe entre Baladrouz et Baqouba, au nord-est de Bagdad.

    Sans amoindrir le cas de ce magistrat de Toamasina, il faut reconnaitre qu’il y a eu pire que ça ! En Italie, il y a eu le cas du juge Giovanni Falcone qui fut assassiné par la Cosa Nostra dans ce qu’on appelle le « Massacre de Capaci », le 23 mai 1992, avec sa femme Francesca Morvillo, elle-même juge, suivi de près, deux mois plus tard par son ami le juge Paolo Borsellino. Ce sont des extrêmes mais qui reflètent la position délicate où sont mise les juges, ici comme ailleurs.

    Assurément, plus d’un juge rêverait d’être à la place du juge Dredd, ce héros du film du même nom incarné par Sylvester Stallone à l’écran, et son fameux « la loi c’est moi (…) » (sic). On peut toujours rêver quoi ! Bien que l’on reste perplexe face au bras de fer entre les juges et les avocats dans un procès, celui du 07 février 2009, où le profane se perd dans les joutes que se font ces érudits de la loi, joutes qui se jouent dans les textes et ….dans les verbes. Verbiages d’hommes de loi n’est pas celui du commun des malagasy en tout cas.

    Il faut comprendre aussi que le métier de « juge » n’est pas chose aisée, rien qu’à voir les répercussions que cela peut avoir sur la population après une décision de justice : toutes les issues menant vers les cinq communes du district d’Atsimondrano ont été barrées par le propriétaire de la cité Hazovato qui est fort de son droit en référence à la décision du tribunal qui a tranché en sa faveur sur ce litige épineux. Quid du droit de l’individu contre l’intérêt général ?

     
  • Alf Raza 11 h 51 min le 24 August 2010 Permalien | Réponse
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    Volambetohaka, la tradition en mouvement 

    En cette période trouble où les jeunes commencent à perdre leurs repères, préserver sa propre culture et identité culturelle se révèle être une initiative salvatrice pour toutes les communautés actives dans la Grande Ile. Ainsi, la dernère édition du festival Volambetohaka s’est tenu à Ambositra, le festival s’est instauré comme un tremplin pour la mise en valeur des traditions, des us et coutumes qui la singularisent la région d’Amoron’i Mania.

    Ambositra a déjà accueilli le festival en 2005 suivi d’Ambatofinandrahana en 2006, d’Imadihala en 2007 et de Fandriana en 2008, de Manandriana en 2009, et voilà l’édition 2010 qui s’est tenu à nouveau à Ambositra.

    « Ambositra mitohaka, mamitrana ny anaran-dRay », a encore une fois relevé l’initiative consolidant la solidarité des betsileo de la Grande île. Ainsi, les « toakaja », « tatisoa », « zara hena », « valatsihy », ont été perpétués, dans le respect des us et coutumes, afin d’honorer et recevoir les invités à ce festival. Des dignitaires de la HAT conduit par le premier ministre Albert Camille Vital y ont été conviés, la présence d’Ampanjaka et de Tangalamena d’autres régions y a été également remarqué. Les « Zanakompanalina » se sont pliés en quatre pour relever la qualité de cette édition 2010, sous l’égide de leur Ampanjaka Andriampanalina. Le « savika », ce sport favori dans le pays Betsileo y fut mis en exergue comme à l’accoutumé.

    L’évènement fut l’occasion d’inauguration le palais de « Tandapa », au Rovan’Ambositra, avant la cérémonie d’ouverture officielle du festival Volambetohaka. Le palais s’est retrouvé dans un état de délabrement suite au passage du cyclone Gafilo. La poursuite de pareil festival au fil des années pourrait être un exemple pour tous les « monarchistes » en herbe qui se sont révélés des vocations ces derniers temps. Il est plus que temps pour la nation malagasy de se retrouver dans sa tradition, dans ses us et coutumes, et passer au-delà des enseignements académiques et se replonger dans les cultures vivantes, passer au-delà des intrigues de palais et les guerres de trône qui ont fait tant de gorges chaudes et alimentées les unes des médias malagasy. Tout le monde a compris que les luttes de prise de pouvoir sur les monarques traditionnels ne sont rien d’autres que des luttes d’influence en vue d’éventuelles joutes électoraux, un moyen comme un autre pour subordonner l’électorat.

     
  • Alf Raza 11 h 10 min le 23 August 2010 Permalien | Réponse
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    Donnez-nous notre … riz de ce jour 

    Le « pater noster » mentionne bien « donnez-nous notre pain de ce jour(…) », qui pour les peuples qui mangent du riz revient à dire « donnez-nous notre riz de ce jour ». Le quotidien des malagasy tourne bien autour du riz depuis toujours, et une journée sans le plat de riz est assurément une journée de misère. Il y a quelques mois, une délégation de commerçants pakistanais s’est dépêchée dans les « murs » malagasy pour s’enquérir des besoins en riz de la Grande Ile et proposer leurs offres afin d’approvisionner l’ile.

    Mais avec la grande catastrophe qui a ravagée le Pakistan, le doute s’installe sur la capacité de ce pays à pouvoir honorer les futures commandes de l’ile Rouge. La mondialisation a quelque chose de bon, les informations circulent à une vitesse quasi instantanée pour donner des données approchant du réel à quelques détails près. Les inondations, qui ont frappé le Pakistan ces dernières semaines ont été relayées dans les médias du monde entier, montrant les souffrances de millions de personnes, l’étendue de la tragédie influera sur les perspectives macroéconomiques du pays. Un grand défi économique attend le peuple et le gouvernement du Pakistan pour colmater les brèches. Il est sur qu’une révision de sa politique économique s’imposera d’elle-même. On a pu voir sur les flashes infos télévisés que le Pakistan a basculé dans un scénario de pays assisté par des aides humanitaires côté approvisionnement, pour cette saison en tout cas toute exportation de riz leur sera proscrit de facto.

    Le Pakistan a reçu en novembre 2008 un prêt du FMI de 10 milliards de dollars sur 23 mois, destiné à lutter contre les effets de la crise économique mondiale dans le pays. Le Pakistan a déjà touché 95% de ce prêt, soit 7,27 milliards de dollars. Et voilà que le FMI, dans un élan de « générosité » ( ?) s’est déclaré prêt à aider le Pakistan une fois encore, il y en a qui ne perdent pas le nord dans ces contextes de disettes assurées pour ce pays sinistré !

    Il est vrai que les dommages économiques causés par les inondations se chiffrent au moins à 43 milliards de dollars, selon le ministre des Affaires étrangères pakistanais Shah Mehmood Qureshi. Un bilan catastrophique qui peu dépasser l’entendement ramené au niveau de la Grande Ile. Quoiqu’il en soit, les importateurs de riz à Madagascar auront à réviser leurs tablettes et changer leur fusil d’épaule pour trouver d’autres créneaux d’approvisionnement illico presto.

     
  • Alf Raza 9 h 57 min le 22 August 2010 Permalien | Réponse
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    Tromelin, trop loin… 

    Voilà que les politiques se mêlent des réseaux sociaux sur le net. Deux frères ennemis, les deux Corées, s’y sont mis et s’affrontent sur Twitter. Formidable outil qu’est le net, beaucoup s’y lancent à corps perdu à y perdre le souffle ! Intitulé « Uriminzok » (notre peuple), le compte Twitter de la Corée du Nord a été lancé le 12 août, et compte déjà plus de 9 000 abonnés. Il est évident que ce profil a été dressé à titre de propagande ainsi de dénigrement, cela s’entend. Facebook vient aussi d’être mis à profit par la Corée du nord cette semaine pour sa campagne politique comme c’était le cas pour Youtube il y a un mois déjà.

    Aux quatre coins du globe, les facéties des pays divisés frisent le ridicule dans ses manifestations au quotidien. Presque aux antipodes des deux Corées, et plus près de la Grande Ile, Les Comores continuent à pondre des scénarios rocambolesques sur l’avenir commun ou dissocié des iles comoriennes. Bien que Mayotte soit en passe de devenir le 101ème département français, ceux de l’Union des Comores ne désespèrent pas de voir un de ces quartes les iles des Comores réunies dans un même giron. Ainsi dernièrement, le président comorien Ahmed Abdallah Sambi, vient encore de proposer une idée saugrenue : une cogestion de l’île Mayotte.

    Là où l’idée pourrait tenir son chemin toutefois c’est dans la pertinence d’une argumentation pour le moins originale : la France avait accepté une cogestion de l’île de Tromelin avec Maurice le 7 juin dernier. Pour jouer dans la logique, c’est une raison qui pourrait être tout à fait valable, quoiqu’irréaliste, pour garder le même principe avec Mayotte. Pareil considération ferait pâlir plus d’un malagasy nationaliste qui espère encore revendiquer les Iles Eparses, qui est en passe de devenir une cause perdue pour la diplomatie malagasy en déperdition depuis un certain temps.

    Il est vrai que même la France se perd dans la gestion des cinq iles éparses, se trouvant à 175 kilomètres en direction de Madagascar, et à 280 kilomètres de l’autre côté, au Mozambique, ces iles sont quasi inhabitées mais d’une importance stratégique pour les intérêts français dans l’Océan Indien. Et voilà par interpolation, l’Union des Comores vient de remue le couteau dans la plaie pour la partie malagasy sur ce litige épineux irrésolu depuis des décennies sous plusieurs régimes successifs incapables d’avoir gain de causes sur l’appartenance de ces « cailloux oubliés» dans l’océan.

     
  • Alf Raza 21 h 16 min le 20 August 2010 Permalien | Réponse
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    Les rois de l’illusion 

    Hallucinant ! Tout simplement hallucinant ! La découverte d’un grand chantier d’exploitation et d’extraction de malachite du côté de Maintirano par des chinois en bouche un coin à plus d’un ! Quasiment au vu et au su de tout le monde, des ressortissants chinois ont exploité sans aucune autorisation préalable des instances concernées. Le ridicule de la situation est d’autant plus accentué par l’utilisation de gros engins dans l’exploitation, des engins qui passeraient mal à être « cachés » aux yeux de tous. Il est clair que les produits extraits eux –même représentent un certain volume difficilement escamotable…et pourtant ils ont surement pu quitter l’ile en toute quiétude on ne sait comment, pour on ne sait où…ou plutôt si !

    Comme le ridicule ne tue pas à Madagascar, ni ailleurs non plus de toute évidence, voilà qu’on se décide enfin à poursuivre les …ombres des trafiquants chinois de bois de rose. Il est clair que beaucoup d’eaux sont passées sous le pont, depuis le début des exploitations de bois et les multiples révélations par la presse écrite et en ligne sur le caractère illicite et anti-environnemental de ces exploitations. Du temps pour tout escamoter, les contrevenants en ont eu plus qu’assez, plus blanchiment que ça (il n’) y a pas ! Les ombres chinoises sont plusieurs fois millénaires et qui plus que les chinois peuvent maitriser à merveille les arcanes de cet art qui se perdent dans les tréfonds du temps ?

    Il ne faut plus s’étonner si les ONG qui touchent à la préservation de l’environnement égrènent à longueur de temps les races et les variétés d’animaux endémiques qui disparaissent un à un et petit à petit. Ainsi, la tortue radiée, plus connue sous l’appellation « angonoka », figure actuellement parmi les espèces endémiques en voie d’extinction selon une étude menée par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Victime de chasse sauvage et d’exportation illicite, sur le marché noir cette espèce se négocie aux alentours de 1700 USD l’unité.

    La rareté de ces animaux augmente leurs valeurs sur le marché, c’est bien connu, plus c’est rare plus c’est cher ! A croire que les disparitions de ces animaux sont orchestrées et organisées à des fins inavouées mais évidentes : jouer sur le cours des valeurs de ces animaux …rares.

     
  • Alf Raza 16 h 57 min le 19 August 2010 Permalien | Réponse
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    Chat échaudé craint l’eau 

    Facebook, ce lien social qui fait tant d’adeptes à travers le monde qu’on pourrait se demander si à lui tout seul il n’arriverait pas à fonder un « pays virtuel » à lui tout seul avec 500 millions, si ce n’est plus, d’internautes qui y sont accros. Une des réalités du monde du web est la persévérance des « hackers » pour pirater et faire tomber tous les géants de la toile. Récemment, le réseau social et la firme de sécurité informatique Sophos ont averti que des malintentionnés proposent sur Facebook un faux bouton « Je n’aime pas » sur le modèle du très populaire « J’aime » afin de récolter des informations personnelles pour escroquer les internautes.

    Pour les « addicts », Le bouton « Je n’aime pas » rappelle la fonction « J’aime » permettant aux membres du réseau d’exprimer en un clic leur opinion sur des messages, liens et commentaires de leurs amis. Les utilisateurs piégés par le bouton « Je n’aime pas » (dislike en anglais) sont priés de répondre à un sondage par le biais duquel on peut leur extorquer des renseignements personnels tels les e-mails, numéro de téléphone, loisirs, habitudes de consommation que les escrocs revendront ensuite à des fins de marketing de publicité ciblée, de mailings ou de piratage. Aussi simple que ça !

    Les internautes malagasy, depuis un certain temps, sont de plus en plus accros à ce lien social qu’est Facebook, charge à eux de prendre leurs précautions pour éviter tout désagrément. En tout cas, chat échaudé craindra l’eau avec pareil nouvelle.

    Côté sécurité en tout cas, faire sauter les verrous n’est plus seulement l’apanage des « hackers », Le gouvernement indien par exemple pour des problèmes de sécurité nationale, avait donné jusqu’au 31 août au constructeur canadien RIM (Research In Motion) pour trouver une solution lui permettant d’accéder aux courriers électroniques et aux messages instantanés envoyés via les BlackBerry en Inde. L’Arabie Saoudite, le Liban et l’Algérie, Les Emirats arabes unis, réclament également eux aussi pour des « raisons de sécurité nationale », l’accès aux données cryptées des smartphones de RIM. Voilà une porte ouverte à de exactions « étatiques » empiétant sur les libertés individuelles et ola violation de données, toutefois il est y rassurant de savoir que le fabricant n’est pas en mesure de fournir les clés de chiffrement des clients, une authentification forte reste encore un garant pour assurer la protection des données des entreprises comme des gouvernements.

     
  • Alf Raza 12 h 05 min le 18 August 2010 Permalien | Réponse
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    Les petits se feront bouffer inexorablement 

    Les litiges entre les exploitants forestiers et la société SMCTR tous exploitant les pins de Fanalamanga sentent le souffre. La société SMCTR ayant eu récemment un contrat d’exploitation des ressources de Fanalamanga, s’est démené pour botter le train aux petits exploitants initialement agréés sur les zones d’exploitation. Un scenario des plus classiques quand on parle d’exploitation forestière où à partir du moment où un géant s’intéresse à une parcelle d’exploitation, les petits se font bouffer inexorablement. Du Brésil aux fins fonds de l’Indonésie, pareil procédé se perpètre au détriment toujours des autochtones qui se font invariablement avoir par des mécanismes déjà échaudés à travers le globe.

    Question exploitation, la région de Fenoarivobe attire actuellement beaucoup d’exploitants d’or. Loin des soucis des exploitants de la Fanalamanga, les forêts environnantes de la région de Fenoarivobe sont menacées par les coupes abusives perpétrées par les chercheurs d’or. Les extractions ne se font pas sans détruire l’écosystème déjà précaire, pour accéder au sous-sol, la déforestation rapide et sauvage est l’unique solution pour ces orpailleurs. En l’absence de suivi et de réel réglementation, chacun agit vaille que vaille sur sa petite parcelle faisant un baroud d’honneur aux dégâts qui surviendront après leurs passages.

    Ailleurs, les dirigeants d’Afrique australe ont clôturé un sommet de deux jours en Namibie. Les membres de la SADC se sont décidés à lancer l’union douanière qui était déjà en gestation depuis un certain temps. Ils ont prévu d’unir leur zone de libre-échange, lancée en 2008, avec le marché commun de l’Afrique australe et de l’Est (Comesa) et la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). Un vaste marché en perspective qui donnerait l’eau à la bouche à qui sait entreprendre, mais qui laisserait sur leurs faims plus d’un pour cause …d’incompatibilité d’humeur.

    Mais qu’à cela ne tienne, un décret portant convocation des électeurs au référendum constitutionnel prévu le 17 novembre 2010 vient d’être adopté en conseil des ministres de la HAT. Qu’il y ait ou non adhésion des autres parties prenantes, il y aura donc une élection de prévue, bien qu’aucun texte ne soit encore mis à la disposition du public pour être décortiqué comme il se doit. Aux trains où vont les choses, cela risque fort de n’être qu’un « détail » à esquiver d’une pirouette.

     
  • Alf Raza 21 h 25 min le 17 August 2010 Permalien | Réponse
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    Les dés sont jetés… 

    Voilà une évolution qui ne s’embarrasse d’aucun parti pris dans sa politique d’expansion à travers le monde. La Chine, tous les économistes s’accordent à dire qu’elle est un géant économique. Avec une démographique en pleine augmentation, longtemps « maitrisée » mais qui explose quand même par la force des choses. Depuis son ouverture à l’économie de marché, les conditions et niveau de vie, le développement des infrastructures, l’éducation de plus en plus généralisée et bien d’autres critères ont fait de grands bonds, augmentant l’appétit du géant pour trouver des ressources et des débouchés.

    La Chine, dans sa relation avec les pays à forte ressources minières ne reste guerre sur des détails de conditionnalités comme le font les pays occidentaux pour les questions de démocratie, de bonne gouvernance ou de corruption. Là où ça craint, c’est dans la préservation de l’environnement, un autre point sur lequel les exploitants chinois à travers le monde, qu’ils soient en Chine ou ailleurs, ne s’embarrassent pas de scrupules.

    La coulée de boue géante dans les régions tibétaines du sud de la province du Gansu en Chine, le 7 août, est le corollaire d’une surexploitation des ressources hydroélectriques, forestières et minières de la région. La frénésie de développement chinoise engendre des dégâts sur l’écosystème. L’université. Les montagnes sont devenues extrêmement instables, une situation résultant de la déforestation, des activités d’exploitation minière, de la construction de barrages hydroélectriques et d’autres activités humaines.

    Qu’en serait-il de l’écosystème malagasy déjà fragilisé par les exploitations irrationnelles existantes ? Les chinois sont réputés très peu regardants sur la préservation environnementale. En moins de six mois, pas moins de cinq méga-accords miniers ont été annoncés, totalisant près de 10 milliards d’euros, dans trois pays jugés jusqu’alors risqués par les miniers : la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. Madagascar entrera dans le lot avec celle de Soalala.

    Il n’y a pas quatre vérités, on sait qu’actuellement les trois premiers producteurs de fer mondiaux, le brésilien Vale et les australiens BHP Billiton et Rio Tinto, 70 % de la production mondiale à eux trois, mais aussi leurs clients sidérurgistes, les chinois Chinalco et Shandong Iron and Steel, le franco-indien ArcelorMittal ou encore l’indien Tata Steel, se sont engagé pour faire des gisements de fer de l’Afrique occidentale une nouvelle source d’approvisionnements. Les dés sont jetés…

     
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