Chat échaudé craint l’eau 

Facebook, ce lien social qui fait tant d’adeptes à travers le monde qu’on pourrait se demander si à lui tout seul il n’arriverait pas à fonder un « pays virtuel » à lui tout seul avec 500 millions, si ce n’est plus, d’internautes qui y sont accros. Une des réalités du monde du web est la persévérance des « hackers » pour pirater et faire tomber tous les géants de la toile. Récemment, le réseau social et la firme de sécurité informatique Sophos ont averti que des malintentionnés proposent sur Facebook un faux bouton « Je n’aime pas » sur le modèle du très populaire « J’aime » afin de récolter des informations personnelles pour escroquer les internautes.

Pour les « addicts », Le bouton « Je n’aime pas » rappelle la fonction « J’aime » permettant aux membres du réseau d’exprimer en un clic leur opinion sur des messages, liens et commentaires de leurs amis. Les utilisateurs piégés par le bouton « Je n’aime pas » (dislike en anglais) sont priés de répondre à un sondage par le biais duquel on peut leur extorquer des renseignements personnels tels les e-mails, numéro de téléphone, loisirs, habitudes de consommation que les escrocs revendront ensuite à des fins de marketing de publicité ciblée, de mailings ou de piratage. Aussi simple que ça !

Les internautes malagasy, depuis un certain temps, sont de plus en plus accros à ce lien social qu’est Facebook, charge à eux de prendre leurs précautions pour éviter tout désagrément. En tout cas, chat échaudé craindra l’eau avec pareil nouvelle.

Côté sécurité en tout cas, faire sauter les verrous n’est plus seulement l’apanage des « hackers », Le gouvernement indien par exemple pour des problèmes de sécurité nationale, avait donné jusqu’au 31 août au constructeur canadien RIM (Research In Motion) pour trouver une solution lui permettant d’accéder aux courriers électroniques et aux messages instantanés envoyés via les BlackBerry en Inde. L’Arabie Saoudite, le Liban et l’Algérie, Les Emirats arabes unis, réclament également eux aussi pour des « raisons de sécurité nationale », l’accès aux données cryptées des smartphones de RIM. Voilà une porte ouverte à de exactions « étatiques » empiétant sur les libertés individuelles et ola violation de données, toutefois il est y rassurant de savoir que le fabricant n’est pas en mesure de fournir les clés de chiffrement des clients, une authentification forte reste encore un garant pour assurer la protection des données des entreprises comme des gouvernements.