Mises à jour de février, 2011 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • Alf Raza 8 h 44 min le 26 February 2011 Permalien | Réponse
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    L’Afrique à toutes les sauces 

    Dans le marasme économique dont se complaisent à végéter bon nombre d’opérateurs de la grande ile durant cette transition, il y a une certaine catégorie d’opérateurs que l’on voit au quotidien mais à laquelle on ne fait pas particulièrement attention qui commence à proliférer dans le pays et plus particulièrement dans la capitale : des opérateurs d’origine « africaine » comme on aime à les qualifier pour citer ceux qui viennent du grand continent. On avait plutôt l’habitude de fustiger les opérations commerciales des ressortissants indo-pakistanais il ya une quinzaine d’années, il y a ceux qui tentent de vilipender l’apparente opportunisme des commerçants et opérateurs chinois, mais ce dernier « quinquennat » a vu l’essor extraordinaire des opérateurs d’origine africaine dans la grande ile. Pour l’Afrique en particulier, on sait que les filières des pierres précieuses subissent la loi du monopole, et n’y entre pas qui le veut !

    L’exclusivité qu’ont eu les sri-lankais et autres thaïlandais sur le marché des pierres précieuses a finalement révolue car africains se sont engouffrés dans la brèche à Madagascar. Il n’est plus rare de voir tout au long de l’avenue de l’indépendance d’âpres négociations concernant des pierres brutes ou semi-taillées, et les africains gagnent de plus en plus de terrain dans ce secteur. Mais en faisant un tour également du côté de Tsiazotafo et Behoririka, l’on commence à s’étonner de voir des commerçants et négociants africains qui ont pignon sur rue. Ces derniers tiennent boutique et se positionnent comme des concurrents sérieux pour les nationaux dans la même catégorie d’activité. Loin de dénigrer ces « immigrés » du continent noir, la grande question n’est rien d’autre que ce qu’il en est réellement pour les visas et autres autorisations de travailler sur le territoire malagasy pour les ressortissants étrangers. Apparemment, il n’ya rien de plus facile pour ceux qui veulent s’émigrer de s’installer et « d’opérer » dans le pays. Rien que pour Tsiazotafo par exemple, plus de la moitié des commerces qui ont accès à la rue sont tenus par des africains, avec des produits quasi-similaires à des prix défiant toute concurrence. Mine de rien mais le pays devient tout doucement un eldorado pour ceux qui viennent du grand continent. Un pays où il fait bon de prospérer dans le commerce et négoce en tout genre.

     
  • Alf Raza 8 h 41 min le 26 February 2011 Permalien | Réponse
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    A chacun sa croix 

    Ce qui se passe en Libye ne peut laisser indifférent, avec le développement des moyens de communication actuels, rien ne peut rester caché bien longtemps. Ainsi en Libye, malgré les tentatives de black-out des tenants du pouvoir, la révolte du peuple libyen qui a tourné au bain de sang n’a pu être escamotée par le dirigeant Mouammar Kadhafi et sa clique. Ces derniers sont d’ailleurs de plus en plus isolé tant à l’intérieur, lâchés par certains clans laissant l’est du pays aux mains des « révoltés ». Revers de la médaille, les prix du pétrole ont frôlé les 120 dollars à Londres hier dans la matinée !

    Décidément tout tourne au vinaigre dans le monde arabe, particulièrement en Libye où les massacres perpétrés par les gens du clan Kadhafi versent rapidement dans le chapitre de crimes contre l’humanité comme on aime à le qualifier actuellement. Car en Libye, des témoins affirment que des blessés sont laissés pour morts à l’abandon dans les rues. Un bilan approximatif, pas facile à vérifier avance le chiffre de 1.000 morts si ce n’est plus. Et voilà que la communauté internationale se mobilise pour condamner le leader libyen alors qu’il fut un temps où certains pays se sont répandus en salamalecs pour avoir les bonnes grâces de kadhafi, allant jusqu’à déployer le tapis rouge et céder à ses caprices de déploiement de tente qui dénotait un dédain certain de la capacité d’accueil de ses hôtes. Mais, c’est du passé maintenant car les voilà qui sont gênés de l’avoir fréquenté ! Le comble !

    Les français n’en finissent pas d’être éclaboussé par ce vent de folie des beurs et consorts, les ventes d’armes françaises au leader libyen lors de sa visite officielle, controversée, à Paris en décembre 2007 jouent en défaveur de la France. Autant ne pas mentionner les déboires du «couple MAM », son compagnon le ministre chargé des relations avec le Parlement, Patrick Ollier, ayant été l’ancien président du groupe d’amitié France-Libye à l’Assemblée nationale, lors de la visite controversée du leader libyen à Paris en 2007, toujours.

    A chacun sa plaie en tout cas, le peuple libyen étant encore loin de sortir de l’auberge car le vieux lion du désert ne veut pas lâcher facilement le morceau et use de multiples subterfuges pour amadouer les manifestants en rébellion : tantôt se positionnant au-dessus de la mêlée en se comparant aux souverains britannique et thaïlandais, ou brandissant la menace d’une invasion des américains et compagnie tout en tournant en bourrique les manifestants les taxant d’être des drogués à la solde … d’Al Qaïda ou pire encore, offrant des opportunités sécessionnistes pour les régions qui ne sont plus sous sa coupe !

     
  • Alf Raza 8 h 40 min le 26 February 2011 Permalien | Réponse
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    La peste à nos portes ? 

    Rapporté par un quotidien de la place, la menace d’une épidémie de peste pulmonaire se profile à l’horizon. La mort de trois personnes ayant travaillées dans l’est du pays dernièrement résonne comme une sonnette d’alarme sur l’éventualité de propagation de cette maladie. Des signes qui deviennent inquiétant car de tout temps, la peste est toujours associée à la saleté due à la misère ambiante. Des mesures se doivent d’être prises pour éradiquer cette menace. Avec le marasme où est plongé le pays, la feinte d’ignorer la possible épidémie sera toujours rattrapée par la triste réalité : la peste se solde toujours par la mort. Nul n’ignore que le vecteur principal de la peste reste toujours être le rat, et la saleté et le cumul d’immondice est favorable à sa prolifération. Le manque de moyen et de stratégie pour assainir les localités est flagrant dans la plupart des communes de la Grande Ile. Et même pour les grandes agglomérations, le problème reste toujours entier quant aux procédés de recyclages des ordures, quasi-inexistants, ne laissant d’autres alternatives que de stocker à ciel ouvert dans des lieux qui malheureusement sont situés trop près des villes.

    Et dire que le cas rapporté des trois décès n’est pas isolé. Le nord du pays a également enregistré des décès, environ une quinzaine, portant le bilan officiel à près de 23 morts. A noter que le mode de transmission de cette peste pulmonaire est des plus facile car cela arrive par inhalation de gouttelettes infectieuses, gare donc aux gens qui ne se ménagent pas à postillonner à tour de bras. Ce qui est regrettable pour l’ile rouge c’est que ceux qui sont au pouvoir semblent être trop préoccupé à d’autres priorités, politiques, pour s’activer à promouvoir des plans d’action afin d’éradiquer cette maladie. La feuille de route accapare la plupart, et pourtant aux dires du Dr Simao dernièrement, « La SADC n’a pas de feuille de route. Elle ne fait que mettre des balises et donner des instructions(…) ». Une volte-face qui en désarçonne plus d’un, mais qui devient une suite logique à l’entretien de Joachim Chissano avec l’ancien président Marc Ravalomanana à Maputo, bien que rien n’ait été divulgué sur la possible teneur de cet entretien. Il ne faut pas se voiler la face : tout est remis en cause après la démonstration de force de samedi dernier, le processus de sortie de crise proposé par la SADC est à réviser obligatoirement avec de nouvelles donnes qui n’ont pas été incluses initialement.

     
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