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  • Alf Raza 22 h 31 min le 4 November 2010 Permalien | Réponse
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    Madagascar en mal d’armes? 

    On ne sait trop que penser de la proposition d’un opérateur économique ayant participé à l’assemblée générale des chambres consulaires africaines à Ivato de vendre des armes a Madagascar. Des propos qui ont été rapportés par le président de la chambre des commerces et de l’industrie Martin Rakotozafy. L’entreprise Lacroix Défense & Sécurité, spécialisée dans les services pyrotechniques et matériels de défense a émis le souhait de nouer des contacts avec des sociétés de même activité ou du moins des entités ayant des besoins en équipements et matériels de défense. Un clin d’œil aux forces armées, la police ou la gendarmerie.

    Peut-être que le contexte s’y prête ou bien est-ce juste une action commerciale comme une autre pour cette entreprise, toujours est-il que l’on reste dans l’expectative quant a l’opportunité de pareil offre. Déjà qu’on a fort a faire pour endiguer les actes de banditisme qui se font de plus en plus violent, sans parler de la recrudescence du trafic d’armes a feu dont on ne pas sait trop la provenance…La prudence est plutôt de mise pour éviter de faire monter de plusieurs crans cette situation d’insécurité qui prévaut actuellement dans le pays.

    Au fil des événements, on ne peut que supposer que les armes de guerres qu’utilisent les malfaiteurs actuellement proviennent en fait des forces de l’ordre eux mêmes. Comment ne pas y croire quand on sait que même des armes saisies suite à une introduction illicite dans le territoire malagasy se font subtiliser au nez et a la barbe des forces de l’ordre eux mêmes, avec la complicité de certains de leurs éléments.

    Autant faire fi de toute velléité d’accéder a pareille sollicitation, car a coup sur tout deviendrait immaitrisable et on foncera tout droit contre le mur. Déjà que les actes de banditisme se font de plus en plus meurtrières, les forces de l’ordre tout autant que la population payant presque toujours un lourd tribut. Faits avérés avec la récente fusillade à Mahamasina entre malfaiteurs lourdement armés et les gendarmes, ayant laissée un mort sur le tapis côté force de l’ordre. Cette sourde rumeur de déstabilisation de la capitale avec l’apparente intensification des actions de l’opposition à quelques jours du referendum n’est pas pour arranger les choses, loin de là. Le jeu d’échec entre la CUA et l’opposition quant à l’attribution d’un lieu de manifestation est à double tranchant, rajoutant de l’eau au moulin de l’un tout en sapant la notoriété de l’autre.

     
    • zafy 13 h 56 min le 5 novembre 2010 Permalien | Réponse

      En fait, j’en suis tout à fait d’accord,le problème est là. Alors quelques questions se posent: a-t-on besoin des polices-gendarmes-armées? dans l’immédiat, dans le future,….si non, que va-t-on faire d’eux et de leurs armes? si oui, que va-t-on faire d’eux et de leurs armes? Je crois que le problème de ce pays est d’avoir des structures comme ceux-là sans savoir vraiment à quoi s’en servir et qui servent-ils. On les laisse à leur bon vouloir sans que personne n’y pense vraiment en être responsable, même les porteurs de galons….Ils n’attendent que des ordres qui n’en vaut même pas…et quand on voit les Colonels jouer aux bidasses pour donner l’impression de travailler… .
      Par ailleurs, quant les malfaiteurs possèdent des armes, quand les forces de l’ordre faillent et semblent même de leur côté, …..franchement dit, n’a-t-on vraiment pas besoin d’armes?

    • razanajatoma 17 h 53 min le 5 novembre 2010 Permalien | Réponse

      C’est bien connu, si on veut avoir la paix, on doit préparer la guerre, et dans le contexte malagasy une guerre est à mener contre tout acte malveillant qui se perpètrent sur le sol malagasy. a l’instar de la lutte contre le terrorisme qui a le vent en poupe actuellement, les réelles prises de position des forces de l’ordre dans les multitudes d’actes malveillants est plus que souhaitées. Que la population sache que quelque part il y a encore des entité « étatique » qui se portent garant de leur sécurité … et non le contraire. Mais pour sûr, face à des armes, il vaut mieux avoir du répondant côté force de l’ordre. Les policiers et les gendarmes ne sont pas des « poulets » bon pour être abattu, loin de là.

  • Alf Raza 22 h 28 min le 4 November 2010 Permalien | Réponse
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    Éduquer, oui mais avec quels moyens ? 

    Les déboires politiciens de ces dernières années laissent planer le doute sur la pleine capacité des malagasy à gérer leurs destinées. Comment pourrait-il en être autrement en l’état actuel de l’éducation ? Avec les tâtonnements sur les programmes, les langues d’éducation et tout le bazar qui s’en suit, il coule de source que l’on s’y retrouve à peine.

    D’ailleurs, depuis que le principe de la gratuité de éducation à foutu le camp, pas mal d’enfants en âge d’être scolarisé se retrouvent à la rue faute de moyen pour les « scolariser ». Il faut comprendre que pour un foyer de deux ou quatre enfants, même le minimum des frais d’inscription dans une école publique est loin d’être évident, d’autant que c’est à payer cash de suite s’il vous plait. Autant ne plus parler des frais du FRAM que les parents d’élèves se doivent de s’acquitter également pour une éducation décente de leurs progéniture dans une école publique.

    Mais tout ça pour arriver à quoi ? Avec des revendications par-ci des revendications par là, les ribambelles d’inégalités, des droits non respectés, des promesses non tenues et bien d’autres encore qui alimentent les feuilles de choux depuis quelques temps, il semble dérisoire de croire que la scolarisation est une voie à suivre pour un développement humain convenable.

    Déjà, rien que pour cette fin d’année, les nouveaux Bacheliers se retrouvent confrontés à une nouvelle problématique qui les dépasse : le SECES et ses facéties. Ce Syndicat des Enseignants-Chercheurs de l’Enseignement Supérieur se retrouve à couteau tirée avec son ministre de tutelle, et le bras de fer entre les deux est monté d’un cran avec le risque d’avoir une année universitaire de perdue. Une bataille qui s’annonce dure au vu des coupes sombres opérées au sein de ce syndicat même avec l’élimination, logique, de ceux « rangés » dans le giron du ministre. Et dans cette bataille, le CECES n’y va pas de main morte ! Fustigeant le pouvoir en place sur les récentes décisions d’instaurer les séries S et L dans l’enseignement secondaire.

    En tout cas, on retrouve de plus en plus « d’érudits » monter au créneau pour se positionner dans l’échiquier politique malagasy, qu’ils soient jeunes où moins jeunes, un certain ras-le bol peut-être sur ce qui se passe, ou une envie tout court de participer…d’y mettre leurs grains de sel, allez savoir !

     
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