Pourquoi faire simple là où on peu faire compliquée ?

Mais au fait, qui fait quoi, et qui décide au final? On est en lieu de se poser de telles questions avec les flopées de réunions qui se sont tenu depuis quelques jours dans le pays assorties de déclarations tout aussi contradictoires les unes des autres. Des ces réunions, un point saillant s’est révélé crucial pour l’avenir de la nation, un accord politique a été signé prévoyant les tenues des différents rendez-vous avec les urnes qui ont été maintes et maintes fois repoussées. Ainsi, le référendum se tiendra le 17 novembre 2010, les élections législatives le 16 mars 2011 et les élections présidentielles le 04 mai 2011.

Plus d’un pourtant se retrouvent blasés par ces rendez-vous repoussés et remises au lendemain à répétition, loin de toute rationalité car jusqu’à preuve du contraire, une élection ne peut se tenir lors d’une saison de pluie, à moins qu’on ne décide d’en passer outre. La première date est déjà fixée dans la période de pluie à Madagascar, si on veut un tant soit peu de cohérence, c’est sur que cette date ne sera pas, encore une fois, maintenue pour cause de …pluie.

On va au-devant d’un rentre dedans inimaginable, mais il est sur que cela ne surprendra personne avec le cours actuel de la vie politique dans la Grande Ile. Sur qu’on va faire impasse sur le respect des 3 mois, délai de la convocation des électeurs précédant tout scrutin quel qu’il soit, mais ça non plus personne ne va en fait un plat par les temps qui courent !

On serait quand même curieux de savoir ce que pourrait bien contenir les propositions de constitutions qui mettent tant de temps à voir le jour. Il serait bien surprenant que la majorité des malagasy ait la capacité « d’assimiler » en entier en un laps de temps relativement cours le contenu d’un texte auquel ils seront appelés à choisir …ou à approuver. Il est sur qu’aucun débat valable ne pourrait se tenir pour discuter ou expliquer les tenants et aboutissants de ce qu’on aurait bien pu concocter comme constitutions. Amender aurait été plus simple mais bon, pourquoi faire simple quand on peu faire compliqué ?

Mais élections ou pas, une chose est sur : la transition aura la vie dure et ne sera pas bouclée avant la fin de cette année, comme certains ont avancés. L’accord signé au CCI Ivato par les différents partis, va d’ailleurs dans ce sens avec son calendrier, que cela ait ou non l’unanimité.